TOP10 des citations conscience de soi (de célébrités, de films ou d'internautes) et proverbes conscience de soi classés par auteur, thématique, nationalité et par culture. Peud'êtres humains veulent sortir de leur hypnose, souhaitant voir la réalité telle qu'elle est. C'est toute l'histoire dramatique de l'humanité. En sortir ne consiste pas tant à agir qu'à connaître, reconnaître, discerner, comprendre les enjeux des situations, savoir où l'on est conduit, voir les pièges et les embûches de l'existence terrestre. Sil est un fait pourtant dont la constatation est univer­selle, c'est l'existence en chaque être humain d'une dualité opposée de tendances, comme s'il y avait réellement en chacun deux natures différentes, étroitement associées, mais orientées dans des directions contraires : d'une part donc des tendances centripètes, poussant chaque homme vers la Laliberté implique la possibilité de choisir entre le bien et le mal et, par conséquent, de croître dans la perfection ou de faiblir et de pécher. La liberté caractérise les actes proprement humains. Il devient une source d'éloges ou de reproches, de mérites ou de démérites. Plus une personne fait le bien, plus elle devient libre. retourde la pensée sur soi-même : c’est un acte médiat parce que la réflexion suppose que je me détache de la chose sur laquelle je réfléchis pour y revenir ensuite. Le verbe réfléchir est plus fort que le verbe penser dans sa signification. II- La conscience, capacité de questionnement et de doute Fiches sur le Sujet 1 yxFGQKS. Au programme de notre dictionnaire de philosophie la conscience Table des Matières1 La conscience en philosophie2 Définitions générales du concept de conscience 3 Cours sur la notion de conscience4 Définitions particulières de philosophes sur la conscience / la subjectivité Dans l'Antiquité, la conscience n'existait pas seul le “noos”, l'esprit connaissant, avait une valeur. C'est la modernité philosophique qui a donné au sujet une conscience. Descartes l'a posée comme le socle de la connaissance car la conscience a résisté au doute méthodique, elle peut donc servir de fondement sur lequel s'édifierait l'ensemble du savoir cf. La Métaphysique de Descartes. Kant, Hegel, ou encore Sartre reprennent à leur compte cet acquis de la philosophie moderne. Définitions générales du concept de conscience – Du latin conscientia connaissance partagée avec un autre – Sens psychologique connaissance, intuition ou sentiment qu'un sujet possède de lui-même, de se états et de ses actes – Sens moral capacité de formuler des jugements moraux, sur le bien et le mal Cours sur la notion de conscience Introduction Conscience » cum scientia latin. La conscience activité psychique qui fait que je pense le monde et que je me pense moi-même. Et ce parce que la conscience est une mise à distance. La conscience est mise à distance De l’homme face au monde De l’homme face à lui-même La conscience ce qui fait que je ne suis pas posé dans le monde comme peut l’être un objet mais que je me rapporte au monde, que je le vise, que je m’y projette. Etre conscient, c’est sentir, agir, penser et savoir que je sens, que je pense et que j’agis. L’homme n’est pas posé dans le monde, il s’y rapporte. Par la conscience, le monde devient objet de connaissance et de réflexion. Etre conscient des actes accomplis et des pensées élaborées n’en fournit pas pour autant l’intelligibilité. De plus, la conscience est une mise à distance de l’homme par rapport à lui-même. Elle peut être ce qui lui inflige des expériences douloureuses ex la conscience morale, la culpabilité, le remords. Ex Crime et châtiment Dostoïevski avec le personnage de Raskolnikov après le double meurtre de l’usurière et de sa sœur. Par la conscience morale, l’homme fait l’épreuve d’actes dans lesquels il a du mal à se reconnaitre. En ce sens, la conscience signifie moins l’accès à une identité stable, définie qu’à une tâche à effectuer. Problématique En quoi la conscience fait elle la grandeur et la misère de l’homme ? La conscience ce qui permet la connaissance La conscience permet à l’homme de répondre de ce qu’il est. Ceci l’élève au-dessus de l’animal. Mais ce phénomène est aussi ce qui le sépare de l’immédiateté et de l’innocence de l’instant. La conscience est donc synonyme de dignité, elle est ce qui permet à l’homme de penser le monde et de se penser lui-même. Mais cette dignité a un prix, elle est une libération qui impose la nécessité de devoir répondre de ses actes et de les assumer. Parallèlement à cela parce qu’elle permet la pensée, elle est ce qui permet le questionnement philosophique. Si la conscience est ce qui permet le raisonnement philosophique, il semble nécessaire de s’interroger sur l’origine de cette interrogation. A la question connais-toi toi-même », Socrate répond je sais que je ne sais rien ». Négativité de la connaissance le savoir se pose ici comme la conscience de ne rien savoir. I Descartes La conscience va aboutir comme positivité fondatrice. Les méditations métaphysiques. Cogito ergo sum » Remise en question des perceptions, des opinions et des jugements. Le doute est un outil, il est méthodique, radical et systématique. Il a pour but d’aboutir à la découverte d’une vérité fondatrice, indubitable et certaine à partir de laquelle la science et la connaissance pourraient être refondées. On doute du plus simple au plus complexe le plus simple douter des 5 sens plutôt que de douter de chacune de mes perceptions ce qui serait infini, il faut douter de ce qui permet la perception les 5 sens. Cf texte du morceau de cire et de la tour qui semble carrée et qui en fait est ronde. Les sens sont donc trompeurs. Si les sens sont trompeurs, il est nécessaire de douter ce qui fonde mes 5 sens le corps. Descartes doute de l’existence de son propre corps. Mais si mes sens sont trompeurs, mes pensées peuvent aussi l’être doute quant aux vérités mathématiques. Comme celles-ci ne procèdent pas de l’expérience et sont dans mon esprit, il faut bien qu’un être les y ait mises. Douter de ces vérités, c’est donc nécessairement poser l’hypothèse de l’existence d’un Dieu qui ne cesserait de me duper. D’où l’hypothèse de l’existence d’un malin génie. Début de la conclusion je puis douter de toute mais pour douter il faut que je pense et pour penser il faut que je sois je pense, je suis. Dès que je pense et aussi longtemps que je pense, je suis. L’unique certitude qui résiste au doute je pense donc je suis ». Mais cette vérité affirme le fait que j’existe, elle ne me dit pas la nature de ce que je suis. Etre conscient d’exister ne m’informe pas sur l’identité de cet existant. La conscience peut-elle être objet de connaissance ? II La Conscience est une activité La conscience une activité qui accompagne mes représentations Kant Logique intro 1800 Contrairement à Descartes qui définit la conscience comme une chose, Kant la présente comme une activité. La conscience est une fonction nécessaire de la pensée mais ne me donne pas la connaissance de ce je que je suis. Pour identifier ce moi, il est nécessaire que le pouvoir d’indentification soit initialement dans la conscience, pouvoir d’identification qui permet d’établir la relation entre sujet et objet. Kant distingue la représentation » de la connaissance », la matière » de l’ intuition », la sensibilité », la forme », l’ entendement ». Selon Kant, la connaissance procède de deux sources la sensibilité et l’entendement sans la sensibilité l'entendement est vide, sans l’entendement, la sensibilité est aveugle. cf. La Critique de la Raison Pure Sensibilité faculté par laquelle les objets me sont donnés réceptivité, sensation. Entendement faculté intellectuellepar laquelle les objets sont pensés faculté de connaitre. Faculté intellectuelle qui produit les concepts à partir desquels des intuitions sensibles sont reliées entre elles et ordonnées car subsumées. Subsumer » ranger une intuition sensible sous un concept, donc identifier, connaitre. Ex celui qui voit une maison pour la première fois simple intuition. Celui qui voit une maison et qui a déjà dans son entendement le concept de maison en a la représentation. Le je » accompagne toutes mes représentations et les unifie. La conscience, le je » est originaire. Il est ce qui permet cette unification et la conscience de soi procure aux représentations leur cohérence. Pour que les représentations soient unifiées, il faut admettre ce pouvoir unificateur comme ce qui permet la connaissance, donc le penser comme originaire. La conscience est donc une activité, elle est un pouvoir de synthèse. Le sujet ne peut prendre conscience de lui-même qu’à travers cette activité. Comme, la conscience de soi ne peut apparaitre que lorsqu’elle se réalise, elle ne peut pas être une connaissance de soi car elle est ce qui permet la connaissance. La conscience, lorsqu’elle se prend elle-même pour objet de pensée ne peut se penser à vide. Elle se pense à partir des contenus de pensée qui l’investissent. La conscience présente ainsi un caractère paradoxal, elle est ce qui permet la connaissance de l’objet, mais elle ne peut être elle-même objet de connaissance. La conscience immédiate et la conscience réfléchie, la connaissance du monde, la connaissance de soi. La conscience de soi se définit comme la possibilité pour le sujet de prendre pour objet de connaissance ses états de conscience la conscience se retourne sur elle-même pour penser ses contenus de pensée. La conscience participe ainsi de deux mouvements La conscience immédiate elle est celle qui accompagne les actes du sujet avoir conscience de quelque chose La conscience réfléchie celle dans laquelle le sujet se pense lui-même comme conscient de quelque chose. Exemple Kant le passage de la simple conscience de soi Charles veut manger » à je veux manger » la conscience de soi Kant Avant il se sentait, maintenant il se pense » Les deux mouvements fonctionnent ensemble toute conscience est toujours conscience de quelque chose et je ne peux prendre conscience de ce que je suis qu’en me regardant au travers des actes accomplis la conscience réfléchie présuppose la pensée immédiate. De la même façon, le sujet ne peut avoir conscience de quelque chose que parce qu’il s’y sait présent je n’ai conscience du monde que pace que je suis conscient d’y être la conscience immédiate présuppose la conscience réfléchie. Elles sont donc inscrites dans une activité, dans un mouvement, donc dans une temporalité qui entrelace la conscience immédiate et celle réfléchie sans pour autant les faire coïncider. Cette absence de coïncidence avec soi clairement chez Bergson. Cette non coïncidence apparait avec la notion de durée. Le mouvement effectué inscrit la conscience dans la durée. La conscience établit une relation entre le passé, le présent et l’avenir. III La conscience et la temporalité Texte de Bergson l’énergie spirituelle La conscience est conservation du passé. La conscience est mouvement vers l’avenir. Donc la conscience est un lien entre le passé et l’avenir car c’est le rapport à la mémoire et au projet qui caractérise la conscience. Bergson lie le savoir à la mémoire et à l’anticipation. La mémoire est une fonction du passé. La conscience est attention portée au présent. Elle est donc fondamentalement pratique. La conscience chez Bergson est une chose concrète, c’est-à-dire une réalité dont nous faisons l’expérience à chaque instant. Elle apparait d’autant plus clairement qu’elle se réalise à chaque rapport au monde car elle accompagne chacune de nos perceptions et chacun de nos actes. La conscience se caractérise par la mémoire une conscience sans mémoire serait une conscience inconsciente », une conscience sans conscience d’elle-même une conscience qui ne pourrait jamais rien identifier et serait ainsi confrontée à un perpétuel inconnu. Or la conscience est le lieu dans lequel les événements s’impriment. Elle se définit d’abord par la perception des objets qui nous environnent et cette perception implique la mémoire percevoir, c’est se souvenir » Bergson Etre conscient », signifie être capable d’effectuer le lien entre un événement présent et un événement passé afin que celui présent puisse être identifié, reconnu et que je puisse agir dans le monde et donc y vivre. La conscience est aussi tension vers l’avenir, anticipation car agir dans le présent signifie nécessairement s’engager dans ce que ce présent va devenir. Si la conscience rapporte l’événement présent à celui passé pour pouvoir identifier celui présent, si la conscience est relation à l’événement présent à partir de l’avenir qu’il annonce, quelle relation la conscience peut-elle avoir avec le présent ? Si la conscience est en relation avec ce qui nest plus le passé, et ce qui n’est pas encore l’avenir quelle relation a-t-elle avec ce qui est l’instant présent ? L’instant présent est par nature fugace, fugitif commencer à percevoir l’instant présent signifie qu’il n’est déjà plus du présent mais déjà du passé car la pensée s’y applique l’instant est alors déjà un souvenir. De la même façon, anticiper le présent est impossible. L’instant n’existe pas dès qu’il apparait, il n’est déjà plusil est déjà du passé, aussi longtemps qu’il est attendu, il n’est pas c’est de l’avenir. Dès lors, le présent n’est qu’une durée participée par le passé immédiat et l’avenir imminent. Le présent, c’est quelque chose qui dure. Là où Descartes voyait la conscience comme une chose qui pense, Bergson voit une chose qui dure, qui s’écoule. Pour Bergson, la conscience est progrès et son inspiration dans la durée fait que l’homme est ce qu’il fait et fait ce qu’il est. Si la conscience est happée par le passé et tendue vers l’avenir, la conscience est mouvement, visée. IV Toute conscience est conscience de quelque chose » Husserl. Tout cogito porte en lui son cogitatum auquel elle se relie et dont il se distingue. La conscience est toujours relation avec autre chose qu’elle-même. Il y a toujours une distance entre la conscience et l’objet qu’elle vise. Même lorsque la conscience prend pour objet de pensée ses contenus de pensée ex ses souvenirs … elle ne parvient pas à les penser tels qu’ils étaient au passé parce qu’elle ne peut les appréhender que relativement au présent dans lequel elle est. La conscience est projet, visée du monde, elle est intentionnalité ». Intentionnalité visée, projection vers le monde. La conscience n’est plus lue comme une intériorité close sur elle-même, elle est visée, projection. Avant d’être réflexive, retour sur elle-même, la conscience est initialement relation au monde en tant que je suis un être qui désire, qui agit et qui anticipe. Parce qu’elle s’anticipe, la conscience est donc toujours déjà au-delà d’elle-même, elle est visée d’un ailleurs pour orienter son agir dans le monde. La conscience est donc donatrice de sens, de signification. La signification n’est pas dans la chose, c’est la conscience qui donne leur sens aux choses qu’elle vise et qu’elle perçoit. Mais si la conscience est donatrice de sens, si elle ne se règle plus sur l’objet pour le connaître mais fournit un sens à l’objet, alors la conscience ne peut plus être pensée comme le lieu d’une vérité unique, absolue. Il apparait alors légitime de se poser la question suivante penser la conscience comme prévalant sur la conscience, est-ce une vérité ou une simple interprétation ? V La mise ne doute de la suprématie de la conscience sur le corps. Texte de Nietzsche Aurore » 1880 La conscience n’est que le simple écho du corps qui la porte au monde. Plus que cela, ne serait-ce pas une simple interprétation que l’on aurait posée comme vérité pour des raisons morales, pratiques ? Si la conscience est donatrice de sens, penser la conscience comme supérieure au corps, n’est-ce pas une simple interprétation plutôt qu’une vérité, une croyance et non un état de fait ? Avec le cogito, Descartes avait signalé la séparation de l’âme et du corps. Cependant, Descartes, affirmant par la suite que je ne suis seulement logé dans mon corps ainsi qu’un pilote en son navire », il finit par réunir l’âme et le corps car l’expérience de la faim et de la douleur physique montre que le corps peut troubler la pensée. Et cette réunion n’est pas sans conséquences car elle conduit nécessairement à s’interroger sur l’influence du corps sur la conscience et de la conscience sur le corps. Cette interrogation est fondamentale dans l’œuvre de Nietzsche. La conscience selon Nietzsche Traditionnellement, la métaphysique et la philosophie ont toujours pensé la conscience comme ontologiquement supérieure au corps. Ceci n’est qu’un postulat avancé pour des raisons pratiques et morales elles servent à responsabiliser l’homme quant à ce qu’il est et ce qu’il fait, à le rendre coupable et justifie ainsi le châtiment…. Avant cela, la métaphysique avait déjà posé tout ce qui est immatériel comme ontologiquement supérieur au sensible l’âme, l’esprit, la conscience sont donc valorisés et le corps, le sensible déprécié. Nietzsche opère un reversement de cette hiérarchie il pose la conscience comme dérivative du corps la conscience est une évolution dernière et tardive du système organique ». Selon Nietzsche, le corps est premier, il est pluralité de forces, de pulsions qui luttent les unes contre les autres, les unes avec les autres. Ces forces constituent ce que Nietzsche appelle la volonté de puissance » force qui cherche son propre accroissement, qui est toujours en devenir… Le Moi est donc multiple et l’individu vit une pluralité de sensations, d’identités, de rôles. Réduire la conscience à une unité, c’est vouloir enfermer l’homme dans une identité unique, c’est vouloir le réduire à un seul rôle et ce rôle est défini par la philosophie comme celui de l’ animal rationnel ». Or, selon Nietzsche Tout acte de volonté comporte premièrement une pluralité de sentiments ». L’unité du je pense » n’est donc qu’un préjugé, une illusion de la grammaire qui laisse croire que le je » décide de la pensée alors qu’en fait le je » n’est que la conséquence d’une multitude de luttes continuelles entre les différentes forces qui animent le corps. L’unité de la conscience est donc une illusion pratique car face à la pluralité du monde, il est rassurant de se penser comme une unité plutôt que de se penser comme pris dans un devenir permanent et donc d’être toujours autre à soi-même. Première illusion de la conscience la conscience se pose comme cause d’elle-même, elle se croit substance et se pense comme étant à l’origine de ses pensées. Or, la conscience n’est pas ce qui donne des ordres mais qui ne fait qu’obéir à ce que le corps impose les pensées viennent à moi quand elles le veulent et non quand je le décide ». La conscience n’est que le simple écho du corps. La conscience n’a accès qu’à la surface des que l’on connait les raisons qui nous font agir, c’est en fait se méprendre car ces raisons fondamentales sont en profondeur et échappent à la surface. La croyance en l’ego n’est donc qu’une illusion, le Moi rationnel n’est qu’un mythe, une fiction métaphysique et la souveraineté de la conscience sur le corps, un fantasme. On peut alors comprendre le sens du cogito brisé » chez Ricoeur le moi n’est pas transparent à lui-même. Le Moi n’est pas une identité qui est donnée de façon définitive au départ, une fois pour toutes ; mais une identité qui ne cesse de se construire au fur et à mesure ce qu'il nomme identité narrative. La conscience se manifeste ainsi par une certaine opacité à elle-même. Conclusion La conscience se définit, certes, par son activité quant à la connaissance, mais aussi par ses lacunes, ses errances, son opacité. En approchant l’homme relativement à cette opacité de la conscience, force est de constater que celle-ci n’est pas transparente à elle-même. Il y a en elle des choses qui lui échappent et qui signalent que par-delà ce que la conscience affirme d’autres choses se disent. Penser la conscience signifie donc aussi penser ce qu’elle ne maîtrise pas au sein du psychisme et qui peut la remettre en question quant à son autorité. Cette remise en question passera par Nietzsche par la volonté de puissance, par Marx dans le domaine social pour aboutir au thème de l’inconscient chez Freud, inconscient qui induira ce constat fatal Le Moi n’est pas maître en sa propre maison » Définitions particulières de philosophes sur la conscience / la subjectivité – Descartes “Ma propre pensée ou conscience” Discours de la méthode – Rousseau “Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions” Emile ou de l'Education – Kant “La conscience est une représentation qu'une autre représentation est en moi” Critique de la raison pure – Kant “La conscience est la raison pratique représentant à l'homme son devoir pour l'acquitter ou le condamner en chacun des cas où s'applique la loi” Critique de la raison pratique – Hegel “L'homme est un être doué de conscience et qui pense, c'est-à-dire que, de ce qu'il est, quelle que soit sa façon d'être, il fait un être pour soi” Phénoménologie de l'Esprit – Bergson “La conscience est la puissance de choix” L'Evolution Créatrice – Alain “La conscience est le savoir revenant sur lui-même” Définitions – Sartre “La conscience est le refus d'être substance” L'Etre et le Néant – Rabelais “Science sans conscience n'est que ruine de l'âme” Panagruel – Dante “Pourvu que ma conscience ne me fasse pas de reproches, je suis prêt à subir la volonté de la fortune” La Divine Comédie N'oubliez pas de cliquer sur les liens des différentes problématiques, afin d'accéder à un choix de textes relatifs à cette problématique particulière. - Est-ce par la conscience qu'il faut définir l'homme ? I. Origine et caractéristiques de la conscience - Que faut-il entendre par "être conscient" ? - Qu'est-ce que prendre conscience ? - Comment sait-on qu'un autre être est conscient ? - La duplicité de la conscience rend-elle inutile l'hypothèse de l'inconscient ? - Est-ce que l'attention est la caractéristique essentielle de la conscience ? - N'exprime-t-on que ce dont on a conscience ? - Quelle relation la conscience entretient-elle avec ses objets ? - La conscience est sélective - La phénoménologie husserlienne a. La thèse de l'attitude naturelle analysée par Husserl b. La phénoménologie husserlienne proprement dite c. La phénoménologie husserlienne par les exemples 3. Subjectivité et objectivité de la conscience - La conscience peut-elle être objective ? - La conscience nous montre-t-elle la réalité telle qu'elle est ? a. Conscience et subjectivité b. La conscience de la réalité - Quels sont les obstacles à la prise de conscience de la réalité ? 4. La conscience médiate ou immédiate ? - Dans quelle mesure peut-on affirmer que la conscience n'est pas un donné mais une tâche ? - "Croyant posséder la conscience, les hommes se sont donné peu de mal pour l'acquérir." Quel sens donner à cette réflexion ? - Sommes-nous conscients ou avons-nous à nous rendre conscients ? - Quelle relation la conscience entretient-elle avec ses objets ? - La conscience ne s'exprime-t-elle que dans la négation ? - Est-ce dans la solitude que l'on prend conscience de soi ? - La conscience de soi suppose-t-elle autrui ? - Pour être soi-même, faut-il se différencier des autres ? - Les autres nous aident-ils à nous connaître ou nous en empêchent-ils ? - Puis-je attendre d'autrui qu'il m'apporte une vérité sur moi-même ? - Suffit-il d'être différent des autres pour être soi-même ? a. Conscience et société - La conscience de l'individu n'est-elle que le reflet de la société à laquelle il appartient ? - Est-on fondé à affirmer l'existence d'une conscience collective ? II. La conscience de soi - Le moi est-il ce qui se cache ou ce qui se manifeste ? - Comment comprendre la notion de vie intérieure ? - Suis-je dans mon corps "comme un pilote dans son navire" ? - Comment sait-on que quelqu'un est conscient de ce qu'il fait ? - La conscience n'est-elle tournée que vers elle-même ? - "La conscience enferme un refus de soi ; on ne connaît de soi que ce qu'on change." Quelles réflexions vous suggère cette pensée d'Alain ? - La question "qui suis-je ?" admet-elle une réponse exacte ? - Être conscient de soi est-ce être maître de soi ? - Pourquoi chercher à se connaître soi-même ? - La conscience immédiate de soi est-elle connaissance de soi ? - "Connais-toi toi-même." À quels obstacles se heurte cette exigence ? - Peut-on se connaître soi-même ? - Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ? - Comment puis-je savoir qui je suis ? - Que peut-on savoir de soi ? - L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ? - La maîtrise de soi dépend-elle de la connaissance de soi ? - Si la connaissance de soi est utopique, devons-nous pour autant y renoncer ? - Est-il vrai de dire que "l'observation directe de soi est loin de suffire pour apprendre à se connaître " ? - La connaissance de soi peut-elle être sincère ? - La conscience de soi est-elle une connaissance ? b. La conscience véridique ou trompeuse ? - La conscience peut-elle être objective ? - La conscience peut-elle nous tromper ? - Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? - Suis-je ce que je crois être ? - Toute conscience de soi est-elle une illusion sur soi ? - La conscience est-elle source d'illusions ? - Peut-on se mentir à soi-même ? - Le moi s'identifie-t-il à la conscience ? - Peut-on ne pas être soi-même? - Suffit-il d'être différent des autres pour être soi-même ? - Doit-on apprendre à devenir soi-même ? - Suis-je le mieux placé pour savoir ce que je suis ? - L'expression " être soi-même " a-t-elle un sens ? - Mon identité dépend-elle de ma culture ? - Prendre conscience de soi, est-ce devenir étranger à soi-même ? - Qu'est-ce qu'une personne ? - Y a-t-il continuité de l'être vivant à la personne ? - Pourquoi dois-je respecter la personne ? - Le respect n'est-il dû qu'à la personne ? - Toutes les personnes ont-elles droit à un égal respect ? - Respecter l'autre, est-ce respecter en lui la personne humaine ? d. La dimension temporelle de l'identité - Suis-je ce que mon passé a fait de moi ? - Peut-on dire qu'on change avec le temps ? - Peut-on dire que je change avec le temps ? - Peut-on changer avec le temps ? - Qu'est-ce que rester soi-même ? 4. Conscience et liberté - La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ? - Toute prise de conscience est-elle libératrice ? III. La conscience morale - Qu'est-ce qui, en moi, me dit ce que je dois faire ? - Quelle origine assignez-vous à la mauvaise conscience ? - La conscience morale est-elle naturelle à l'homme ? - La conscience morale n'est-elle que le résultat de l'éducation ? - Agir selon sa conscience, est-ce agir selon ses valeurs personnelles ? - Écouter la voie de la conscience, est-ce écouter celle de la raison ? - La conscience morale ne provient-elle que de l'épreuve de la faute ? - Sur quoi ma conscience morale fonde-t-elle sa légitimité ? - Peut-on dire que toute conscience est une conscience morale ? - Qu'y a-t-il à reprocher à la bonne conscience ? - Suffit-il d'avoir bonne conscience pour être innocent ? - Etre maître de soi, est-ce une visée illusoire ? - Peut-on échapper aux exigences de la conscience ? - Suffit-il d'avoir bonne conscience pour être innocent ? - La conscience peut-elle être un obstacle pour l'action ? - Peut-on être immoral sans le savoir ? - Suis-je responsable de ce dont je n'ai pas conscience ? - Suffit-il d'être conscient de ses actes pour en être responsable ? - Pourquoi l'homme peut-il parfois désirer l'inconscience ? - La conscience peut-elle être un fardeau ? - Quel sens peut-on donner à l'expression c'est plus fort que moi ? - L'indignation morale dispense-t-elle de l'analyse ? IV. La conscience en rapport aux autres notions du programme - La conscience de ce que nous sommes peut-elle faire obstacle à notre bonheur ?- L'expérience de l'oeuvre d'art modifie-t-elle la conscience que nous avons du monde ? Date de création 09/12/2005 1701 Dernière modification 08/07/2019 1222 Catégorie Page lue 22037 fois La conscience, du latin cum scientia » accompagné de savoir, différencie l’Homme des animaux et nous permet d’avoir connaissance de nos états, de nos actes et de nos valeurs morales, nous permet de nous sentir exister, d’être présent nous même. Ainsi, on a l’idée sur nous même d’une identité qui nous est propre à chacun. Cependant, la conscience étant la seule constitutive de notre identité, sommes nous réellement objectifs sur nous même? Faut-il se méfier de sa conscience? Sommes nous réellement ce que nous avons conscience d’être? Pouvons nous voir clair en nous même? Ainsi, on peut tout d’abord dire que dune part la conscience ne peut pas nous tromper puis que la conscience que j’ai La conscience de so ou avait toujours existée peut nous tromper s OF rell se en doute et enfin nnée, comme si elle avoir si la conscience à savoir si celle ci n’est pas d’abord une illusion. La conscience de soi est un sujet très traité par les philosophes, notamment sur la fait de savoir si celle ci n’est en fait qu’une simple création de la société dans laquelle nous vivons. De cette manière Descartes définit la conscience comme la base de la philosophie, la seule réelle certitude. En effet, Descartes cherchait à refonder une philosophie moderne et pour cela il recherchait une verité certaine qui puisse servir de base pour refonder entièrement la connaissance. Ains Swipe to Wew next page Ainsi, il exerça un doute radical sur toutes les idées présupposées de l’ancienne philosophie. Lorsqu’il exerce ce doute radical, il prend conscience de l’acte qu’il est en train d’effectuer il pense qu’il doute. Ainsi, il peut donc affirmer je pense ». II passe de la conscience de l’acte à la conscience du sujet de l’acte c’est MOI qui suis en train de penser, la conscience lui permet de asser du sujet de l’acte à l’existence du sujet j’ai conscience d’exister en pensant, Je pense, je suis ». Ainsi, la conscience de soi est une certitude, elle est centrée sur elle même on ne peut pas douter de sa conscience car celle ci est une intuition certaine, une évidence, elle est première, fondamentale. Elle est directement reliée à notre pensée, transparente à elle même. Il semblerait qu’elle ne puisse rien nous cacher et surtout que rien qu’elle ne nous montre ne soit faux puisque ce qu’elle capte est directement retransmis à notre esprit sans intermédiaire. La onscience me dit sur moi ce qui correspond à ma réalité. Elle fidèle à notre intériorité. On peut ainsi douter des autres et du monde extérieur mais pas de soi même. Si la conscience n’était pas fiable, elle nous mentirait sur le bien fondé de nos actions par rapport au monde extérieur. Cependant, il nous est possible de nous remettre en question, de peser le bien et la mal de nos actions c’est la conscience morale, la faculté à juger ses pensées, ses actions en fonction des valeurs du bien et du mal. Cette faculté à se remettre en question provient de la fonction de dista 0 du bien et du mal. Cette faculté à se remettre en question provient de la fonction de distance de la conscience, car sans distance comment évaluer les conséquences de nos actes? Il faut absolument avoir du recul, pouvoir se projeter, anticiper. Ainsi, la conscience morale semble être le mécanisme de la conscience qui nous permet de se recentrer pour nous diriger vers ce qui semble être le meilleur. La conscience constitue donc une sorte de juge » digne de confiance auquel on peut se référer. Cependant, cette faculté difère d’un individu à l’autre, la voix morale intérieure propre à chacun semble universelle, mais ertains choisissent cependant de ne pas en tenir compte. En effet, chaque être humain sait que le meurtre est un acte interdit, mal, mais il existe tout de même des criminels. Ces criminels savent evidemment d’après leur morale que cet acte est mauvais, mais ils ont décidé de transgresser leur conscience morale. Après avoir commis des actes, nous les jugeons, on prend conscience des actes, on analyse notre être, nos pensées, nos idées etc.. Cela est possible grâce à la fonction de réflexion de la conscience. Cela correspond au fait d’être capable de introspecter, c’est à dire regarder à l’intérieur de soi, cela permet la critique de soi par soi même. Cette conscience réflexive permet d’analyser une situation à partir des situations auxquelles nous avons déjà fait face. Cela n’est possible que grâce à la fonction unificatrice de la conscience qui lie différentes perceptions et les rapporte à un même sujet qui les pense tou de la conscience qui lie différentes perceptions et les rapporte un même sujet qui les pense toutes. Notre esprit fait la synthèse de toutes les perceptions passées et présentes, retient les erceptions antérieures et constitue ainsi la mémoire. Ainsi, l’expérience acquise par ces perceptions permet d’anticiper l’avenir. Comme disait Bergson, la conscience est mémoire et anticipation ». En mathématiques, faire une moyenne de beaucoup de données permet de donner une seule donnée plus précise. Ainsi la conscience de la même manière fait la somme de toutes nos perceptions pour donner une seule et même perception qui se rapproche au plus de la réalité, qui est précise, mathématiquement cela implique que la conscience ne peut pas nous tromper sur nos sens de par la multitude de données raitées à la fois. Ainsi la conscience semble être une valeur sure pour nous donner une image de la réalité, sa transparence, sa distance par rapport au sujet ainsi que sa fonction de réflexion nous permettent de penser qu’il est impossible qu’elle ne nous trompe. Cependant, cela semble correspondre à notre propres réalité, est- il possible qu’en fait tout cela ne soit qu’une illusion? Le premier principe de la philosophie pour Socrate est l’injonction » connais toi toi même ». Cette pensée peut se définir à l’époque par le fait de connaitre sa place dans le monde, la nature humaine a une ertaine place dans l’univers, un rôle qui lui est propre mais IHomme ne doit pas tomber dans l’ubris, c’est à dire dans la démesure car il est excessif. L’ubris fait 4 0 doit pas tomber dans l’ubris, c’est à dire dans la démesure car il est excessif. L’ubris fait que IHomme veut toujours être et avoir plus que ce qu’il n’est et a. Si l’Homme se connaissait réellement, pourquoi tomberait-il dans l’ubris? La conscience n’est elle pas justement sensée nous limiter à ce que nous sommes en mesure de faire Certains philosophes remettent en cause le cogito de Descartes, ui implique que la conscience de soi est une intuition, une vérité certaine innée à chacun. Ainsi de cette manière, Hume dans son Traité de la nature humaine s’oppose à cette idée. En effet, il explique que si la conscience de soi était acquise sur la base de fortes impressions, celles ci devraient rester inchangées jusqu’à la fin de notre vie Si une impression donne naissance à l’idée du moi cette impression doit nécessairement demeurer la même, invariablement pendant toute la durée de notre vie » car le MOI » est un sujet du latin subjicere placé sous placé sous les actions ui est le même en toute situation. Le moi c’est être sujet de ses actes, se penser comme une seule et même personne à travers des temps différents. Or, Hume explique qu’aucune impressions ne reste inchangée ou assez forte tout le long dune vie. Aucune impression n’étant invariable et inchangée, ce qui semblerait être la base de la conscience de soi est brisé donc la conscience de soi n’existe pas d’après lui. Pour Hume, il n’y a pas d’identité du moi car I’Homme change constamment. Dans le monde moderne, la connaissance de soi revient au fait de connaître ses change constamment. e connaître ses limites, ses défauts, ses qualités, ses aspirations etc.. Comme le disait Socrate dans son injonction Connais toi toi même » personne ne peut connaître quelqu’un plus que cette personne ne le peut. La conscience est vue comme une condition nécessaire à la recherche de sens et de vérité. La connaissance de soi se fait par soi même, on est plus à même de se connaître soi même que n’importe qui. Cependant, somme nous réellement objectifs avec nous même? Des problèmes théoriques surviennent quant au fait de ne se connaître que par soi même. Il y a pas de subjectivité car les sujets se confondent le sujet qui se fait connaitre et celui qui est connu, la fonction de distance est insuffisante pour une réelle remise en question complète de soi même par soi même. Le fait que des proches nous énoncent des défauts dont nous nous ne rendons pas compte confirme ce dire on ne veut parfois pas s’avouer ce qui semble être un problème dans notre être. par exemple, on peut nous reprocher d’être extremement dépensier, de ne pas avoir de limite en ce qui concerne l’argent alors que ma conscience ne m’a pas fixé de limites. Certains de nos actes/pensées peuvent nous paraître tout à fait louables et sans problèmes moraux, mais du point de vue du monde extérieur ils peuvent être mal perçus. La nature humaine nous pousse à renier ce qui est mauvais chez nous car la critique, même constructive, est toujours blessante, comme le disait Sartre l’ L’enfer c’e 6 0 car la critique, même constructive, est toujours blessante, comme le disait Sartre l’ L’enfer c’est les autres, car ils jugent sans arrêt ». Ainsi, la conscience ne permet pas une totale connaissance de soi et peut nous tromper car du point de vue personnel elle eut nous transmettre des Idées/actes qui correspondre à notre réalité cependant du point de vue extérieur ceux ci peuvent être complètement vus autrement. L’identité d’une personne est relative selon les personnes qui la jugent. Nos jugements et visions du monde peuvent être plein d’erreurs. On se ment souvent à soi-même, on laisse parler notre ego,on se fait donc des illusions sur notre personne. Il semblerait donc que la conscience de soi ne soit pas vraiment fondée, que celle ci ne soit qu’une illlusion de notre société et surtout que ci elle existe elle ne soit pas réellement fiable de par e manque d’objectivité dont elle fait preuve. Mais si tout cela est vrai, ne suis-je pas même tout à fait autre que ce que j’ai conscience d’être? Qu’est ce qui me dit que ce que je suis et fait n’est décidé que de mon propre chef? La conscience n’est pas pure transparence à soi, les véritables raisons qui me poussent à agir m’échappent souvent. On se demande souvent après avoir fait quelque chose pourquoi est ce que j’ai fait ça? . En 1983, Benjamin Libet va faire une expérience, il va montrer grâce à l’imagerie médicale que certains gestes effectuent avant même que le cerveau niait ordonné de le faire. Ainsi, cela pose la question de quelque chose autre que la conscience qui ordonné de le faire. Ainsi, cela pose la question de quelque chose autre que la conscience qui guiderait nos actions. Freud donne une explication à cela. En effet, il pose l’existence d’un inconscient qui influencerait notre psychique conscient. La conscience se trouve ainsi dépossédée de sa toute puissance de décision, elle ne peut plus être prise comme le modèle du pure vérité car il semblerait que celle ci ne soit plus seule actrice dans nos choix. La première topique représentation spatiale de ce qui n’est pas spatialisable de Freud sur l’inconscient est le retour du refoulé ». Le refoulement est un processus inconscient qui consiste chasser hors de la conscience des scènes traumatisantes, des pensées ou désirs que nous rejettons pour des raisons morales ou car la vérité est trop dure à supporter ou ne nous satisfait pas. Ce désir est alors chassé du conscient car trop dur à supporter, il est alors placé dans l’inconscient où il est établit une censure qui l’empêche de revenir au conscient. Cependant, ce refoulement eut se manifester inintentionellement de manière soit normale soit pathologique. De manière normale qui est le cas chez la grande majorité des sujets , ce refoulement s’exprime à travers les lapsus, les actes manqués, les oublis ou encore dans le rêve qui permet de décharger la tension psychique, comme une soupape de sécurité qui passerait inaperçu pour la conscience. Il semble donc que la conscience ne sache pas tout, et que notre point de vue soit alors biaisé car nous n’ayions accès que au contenu de la conscienc B0 et que notre point de vue soit alors blaisé car nous n’ayions ccès que au contenu de la conscience. Le deuxième topique de l’inconscient de Freud implique que l’inconscient est une force psychique active, avec des pulsionns, résultat d’un conflit intérieur entre les désirs le ça qui cherchent à se satisfaire et l’instance parentale le surmoi qui impose des règles le moi doit réussir prendre des décisions en prenant en compte les désirs du ça et les règles du surmoi. Ainsi, nos décisions ne sont pas vraiment décidées par notre conscient mais par notre inconscient. La connaissance de soi par soi même est donc impossible uisque les sujets se confondent. Cependant, une solution s’offre pour régler ce problème nous pouvons faire appel à une connaissance objective, un tiers, un médiateur. La connaissance de soi nécessite une relation pédagogique une sorte de maître » qui nous apprend à vivre, il ne doit y avoir aucun attachement pour que l’objectivité sur le sujet soit totale. De nos jours, ce maître s’apparenterait à un psychologue. un psychologue est une personne qui décrypte les sentiments, personnalités de patients par le biais de sciences humaines apprises à l’école. Cependant, haque sujet se définit par sa singularité, on a tous un soi différent. En appliquant des théories trop générales à des cas singuliers on peut rater la singularité du sujet, les sciences humaines sont trop réductrices, basées sur des observations générales. Ainsi, la connaissance de soi reste problématique, si l’on fait appel à un tier comme un psy l’on fait appel à un tier comme un psychologue, qu’est ce qui me dit que ce qu’il m’apprend sur moi même n’est en fait pas du tout réel? II se peut que je sois totalement autre que ce qu’il me dit que je suis. Les sciences humaines peuvent complètement enverser la réelle identité d’une personne. Ainsi, la connaissance de soi reste problématique, la conscience semble à la fois digne de confiance et pourtant tellement incertaine. Il semblerait même que celle ci ne soit pas du tout celle qui me dise qui je suis et qui guide mes actions. Comme le disait Saint Augustin, L’homme est à la fois le plus proche et le plus éloigné de lui-même. » , c’est à dire que nous sommes à la fois complètement persuadés de l’indubitabilité de la véracité de notre conscience, et à la fois nous pouvons être complètement ors de la véritable réalité. Corrigé d'une dissertation de philosophie construit avec un plan en 3 partie. Dissertation sur le thème du programme de philosophie La conscience. Corrigé entièrement rédigé. Problématique Toute prise de conscience est-elle libératrice ?Extrait de la dissertation La prise de conscience ne se fait pas toujours dans la joie et l'on peut parfois la vivre comme une épreuve douloureuse. En effet, le savoir auquel nous confronte la prise de conscience semble mettre un terme brutal à une somme d'illusions bienfaisantes ainsi qu'à une forme de liberté consistant à croire ou à se comporter comme il nous plaît. En même temps on ne peut que s'interroger sur la valeur de l'inconscience et du sentiment de liberté qu'elle procure car il semble bien que ce soit une valeur trompeuse. N'est-ce pas plutôt la prise de conscience qui nous libère et en réalité l'inconscience qui nous enchaîne ? Mais alors le problème revient à comprendre comment la liberté est à l'œuvre dans toute prise de conscience et à quelles conditions. Il convient tout d'abord de comprendre ce qui caractérise la prise de conscience par rapport à la simple conscience. Autant la conscience de soi peut être marquée par la subjectivité du sujet lui-même, autant la prise de conscience implique un retour réflexif de la conscience sur elle-même, l'arrachant à la subjectivité pour la rendre plus objective. [...]Note obtenue 16,5/20. La conscience se dit en deux sens la conscience psychologique qui permet d’être soi et d’être présent dans la société, et la conscience morale qui permet dévaluer ses ctes et ses pensées ences qu’elles impliques, le bien et I al u ion du peut-elle » p g reviens à demander recherche. Le verbe t peut être l’induire en nses de la , tromper quelqu’un que chose, être infidèle ou décevoir. Lui-même » reviens à [Homme en général, chaque êtres humains. Alors, l’Homme peut-il être induit en erreur par sa propre conscience ? Tout d’abord, il faut constater que l’Homme peut réfléchir objectivement, c’est à dire prendre du recul avec sa conscience pour evaluer ses actes et ses pensées en fonction de sa morale et des conséquences. En effectuant cela, il peut prendre des décisions en accord avec sa conscience, de plus la fonction de distance distance de la conscience est mise en jeu dans ce processus car IHomme, en évaluant les conséquences de ses actes et pensées, se projette dans le futur, et en effectuant cela, il peut s’orienter en fonction du présent. Il ne peut donc théoriquement pas être induit en erreur par sa conscience morale. De plus, notre conscience permet de douter de choses qui ne sont pas forcément vraie, et donc qui nous trompent. Descartes mis en avant sa théorie du doute radical. Cette théorie nous explicite que l’on peut douter de tout, des théorèmes, de notre présence dans le monde extérieur… Mais une chose est sûre nous sommes conscient de nous-mêmes, donc la conscience ne peut pas nous tromper sur elle-même d’après Descartes. Ensuite, la conscience de soi permet de se sentir soi-même avec les perceptions passés, c’est à dire que nos souvenirs nous permettent de forger notre conscience et notre identité, en effet c’est grâce à notre mémoire qui mémorise nos perceptions passées, nos expériences, que notre conscience se forme, c’est la onction unificatrice de la conscience. Kant Ila défini dans Critique de la raison pure où il explicite que d’après lui, la conscience de soi nous permet de lier différentes perceptions et de les rapporter à un même sujet qui les pense et va les retenir dans sa mémoire. Notre conscience agit donc en fonction de nos expériences, de notre vécu, on ne peut donc pas être induit en erreur par celle-ci. Si la co 2 OF s Si la conscience de l’Homme ne l’induit pas en erreur sur lui- même, pourquoi celui-ci trompe et est trompé ? En effet, à certains moments, l’Homme doit prendre des écisions dans un temps très succinct, n’ayant pas assez de temps pour prendre de la distance avec lui-même, l’Homme s’en remet à ses émotions et perceptions actuelles, comme la colère par exemple, qui peuvent altérer son jugement, ce qui entraîne des décisions subjectives qui ne représentent pas la pensée réelle de l’individu, il est donc induit en erreur par sa conscience. De plus, la conscience peut tromper les sens de l’Homme en lui faisant voir, entendre, ou sentir quelque chose d’irréel. L’illusion d’optique en est un très bon exemple l’Homme voir quelque hose que sa conscience interprète mal, ce qui va déformer la réalité. On peut prendre pour exemple une illusion d’optique dont tout Homme est victime chaque jours la Terre nous parait plate alors qu’en réalité celle-ci est ronde. Cette exemple nous renvoi l’objectivité, pour que notre conscience ne nous trompe pas, il faut s’en écarter, l’exemple de la Terre est identique, pour voir que est la Terre est ronde, il faut s’en écarter. La conscience d’un Homme peut aussi lui mentir, ce qui peut être source de démotivation et qui peut même être dangereux pour la vie de l’individu. L’injonction morale du temple de 3 OF s être dangereux pour la vie de l’individu. L’injonction morale du temple de Delphes Connaît toi toi-même » a prit une nouvelle signification dans notre époque. Pour les grecs, elle signifiait qu’il fallait se mettre à sa place, l’Homme est ignorant, il n’a pas à se prendre pour un dieu. Nous allons plutôt nous intéresser à son sens actuel il faut connaître ses qualités de ses défauts, ce qui sous entend que l’Homme peut se tromper sur lui même à cause de sa conscience, voir trop de qualités ou de défaut en nous est ne preuve que notre conscience nous trompe. Vil y a t’il pas une autre entité de notre être qui peut nous tromper sur nous-mêmes ? En effet, l’Homme peut être induit en erreur par une modalité de sa conscience l’inconscient D’après Leibniz, il y aurait des perceptions inconscientes que notre conscience perçoit mais que celle-ci ne nous communique pas si par exemple elle sont au deçà de notre seuil de perception, que notre conscience choisi de nous communiquer que les perceptions utiles pour nos actions futures ou qu’elle les regroupe en une seule et même perception. On peut prendre pour exemple une chute d’eau, des millions de gouttes deau touchent l’eau ce qui devrait créer des millions de sons, mais nous ne percevons qu’un seul et unique son, donc notre conscience nous trompe. Ceci prouve que notre conscience peut nous changer nos perceptions et donc nous tromper. De plus, l’inconscient peut chasser hors de notre 4 OF S De plus, l’inconscient peut chasser hors de notre conscience accessible, le moi », des pensées, des désirs ou des scènes traumatisantes que l’individu rejette soit par des raisons morales, oit parce que la réalité ne le permet pas, ces pensées ou désirs sont rejeté par un refoulement dans l’inconscient et ceux-ci peuvent refaire surface sous forme de lapsus ou de rêves mais sans que notre conscience s’en souvienne pour autant, ceci montre que notre conscience peut nous cacher des souvenirs, alors que ceux-ci peuvent orienter notre pensée donc la conscience, par le biais de l’inconscient nous induit en erreur sur nous même.

la conscience de soi est elle trompeuse