Avecle cinéma italien, nous sommes dans un cinéma satirique, comme dans «Affreux, sales et méchants». Tout le monde a besoin de rire ! Cette année, nous abordons la comédie de la vie. Un
LaurentWitz a cru au film et a permis de réaliser le teaser démontrant la faisabilité technique et artistique de la souris en CGI. Affreux, Sales et Méchants coproduit la partie tournage. Vladimir Feral et son équipe dynamique s’occupent à merveille du projet, grâce à eux l’équipe de tournage est quasiment constituée. Mais la souris ne sera pas uniquement numérique dans Douce
Affreux sales et méchants Ettore Scola. Italie — 1976 — 1h55 — 35mm — couleur. Titre original Brutti, sporchi e cattivi Scénario Ettore Scola, Ruggero Maccari Dialogues Sergio Citti Image Dario Di Palma Musique Armando Trovajoli Montage Raimondo Crociani Décors Luciano Ricceri, Franco Velchi Son Carlo Palmieri, Franco Bassi, Armando Tarzia Productions Carlo
Unfilm sans filtre, « le croisement entre Jacques Tati et Mad Max », poursuit l’auteur, citant les commentaires sur son film lors du dernier festival du film Grolandais, à Toulouse. Une référence aussi aux comédies italiennes, et en premier lieu Affreux sales et méchants, « à la différence que ces Sans-dents dégagent une humanité certaine ».
Aprèsd'autres artistes de talent, voi là que disparaît Ettore Scola, réalisateur du mythique "Affreux, sales et méchants", et avec lui encore un peu de l’esprit politique que j’aimais. Celui qui se moquait autant de cette droite qui s’accommode mieux de la charité que de la justice, que de cette gauche qui défend une mythologie absurde du prolétariat.
gxcE. — REVELLI-BEAUMONT/SIPA Le cinéma est à nouveau en deuil. Le réalisateur de l'inoubliable Une journée particulière s'éteint à l'âge de 84 ans. Selon les médias, Ettore Scola était dans le coma depuis le 17 janvier après avoir été admis au service de chirurgie cardiaque de la polyclinique de Rome. En 61 ans de carrière, le cinéaste italien laisse derrière lui une filmographie fournie. Neuf prix lui ont été remis dont quatre César. Ettore Scola a mis en scène les plus grands acteurs italiens Marcello Mastroianni, Sophia Loren, Vittorio Gassman ou Nino Ettore Scola pour la remise de la médaille de vermeil de la ville de Paris, le 7 juin Charlotte Gonthier — REVELLI-BEAUMONT/SIPALe cinéma est à nouveau en deuil. Le réalisateur de l'inoubliable Une journée particulière s'éteint à l'âge de 84 ans. Selon les médias, Ettore Scola était dans le coma depuis le 17 janvier après avoir été admis au service de chirurgie cardiaque de la polyclinique de Rome. En 61 ans de carrière, le cinéaste italien laisse derrière lui une filmographie fournie. Neuf prix lui ont été remis dont quatre César. Ettore Scola a mis en scène les plus grands acteurs italiens Marcello Mastroianni, Sophia Loren, Vittorio Gassman ou Nino Ettore Scola pour la remise de la médaille de vermeil de la ville de Paris, le 7 juin Charlotte Gonthier — STAFF/AFPEn 1970, Le drame de la jalousie sort au cinéma. Le film est nommé quatre fois au Festival de Cannes. Le prix d'interprétation masculine récompense Marcello Mastroianni. Ici en photo le 11 mai 1970 au Festival de Cannes avec l'actrice Monica Vitti qui est à l'affiche du film. — Les acaciasEn 1976, Ettore Scola reçoit son premier César pour la mise en scène d'Affreux, sales et méchants. Le film était aussi nommé pour la Palme d'or et le Grand prix. — Les acaciasUn an plus tard, le César du Meilleur film étranger récompense Nous nous sommes tant aimés avec Stefania Sandrelli, Nino Manfredi et Vittorio Gassman. — Les acaciasUne Journée particulière qui met en scène Sophia Loren et Marcello Mastroianni est fortement récompensé. — SNAP/REX/Shutterstock/SIPALa rencontre d'une mère de famille nombreuse et d'un homosexuel le jour du défilé de Mussolini et d'Hitler reçoit les honneurs César et Golden Globes du Meilleur film étranger. Le film est aussi nommé au Festival de Cannes et aux Oscars. — SIPALe casting de La Terrasse est impressionnant Marcello Mastroianni, Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman et Jean-Louis Trintignant. Ce film reçoit le prix du scénario au festival de Cannes. — SIPANommé mais pas récompensé, Passion d'amour, sort en 1981. Bernard Giraudeau et Valeria d'Obici sont à l'affiche de cette histoire d'amour. — Gaumont/Mary Evans Picture Library/SIPAEn 1982 sort La nuit de Varennes avec Jean-Louis Barrault, Marcello Mastroianni, Jean-Claude Brialy et Hanna Schygulla. Six nominations au Festival de cannes, le film historique est reparti bredouille. — Les acaciasLe bal est diffusé dans les cinémas en 1983. Cette comédie qui retrace l'histoire de France sur fond de musique des années 1920 aux années 1980 vaut à Ettore Scola, les Césars de Meilleur film français, Meilleur réalisateur et Meilleure musique originale. L'Ours d'Argent de Meilleur réalisateur lui est aussi remis à la Berlinale. — SIPAEn 1989, Quelle heure est-il? montre encore l'amour du réalisateur pour Marcello Mastroianni. — Surtsey FilmsSa dernière réalisation sort en 2012, il en écrit aussi le scénario, le film se nomme Qu'il est étrange de s'appeler Federico. Le scénario de ce documentaire/biopic a été écrit pour le 20e anniversaire de la disparition de Federico Fellini. Peut-être que dans 20 ans ce sera à Ettore Scola d'avoir un film en son honneur. Enfin, on l'espère.
La Sentinelle des maudits Aventureux, l’éditeur Elephant Films exhume en DVD/Blu-ray des curiosités horrifiques US oubliées auxquelles sont attachés plusieurs noms fameux. Déferlante horrifique chez l’éditeur français Elephant Films qui, non content de déterrer d’improbables petites vicelardises de genre, les restaure avec soin et leur offre un écrin ad hoc. Augmentées de pertinentes perspectives critiques, ce ne sont pas moins de six productions méconnues, toutes estampillées Universal, qui viennent s’ajouter à un déjà riche catalogue. Si l’argument principal d’ Enfer mécanique 1977 -une berline noire lancée à tombeau ouvert sur la route du désert- anticipe immanquablement Christine de John Carpenter, c’est plutôt du côté des débuts de Steven Spielberg, Duel en tête, que lorgne le film d’Elliot Silverstein, réalisateur oublié de Cat Ballou avec Jane Fonda. Quant à La Sentinelle des maudits de Michael Winner 1977, toujours, et son top model en nuisette aux tendances suicidaires, il surfe ostensiblement sur le succès de Rosemary’s Baby, The Exorcist et The Omen. Des plaisirs à peine coupables, même si The Island L’Île sanglante, 1981 de l’insaisissable Michael Ritchie The Candidate, Prime Cut n’échappe pas au naufrage souvent réservé aux films de pirates en s’inspirant de The Deep et, dans une moindre mesure, Jaws. Emmené par Michael Caine, lequel refuserait toujours aujourd’hui de s’exprimer sur ce qu’il considère comme un travers honteux de sa carrière, l’objet ne manque pourtant pas d’enthousiasme et d’idées -mixer monstres marins, triangle des Bermudes et boucaniers dans un déluge d’action arrosé d’humour cabotin. Adapté d’un roman à succès de Peter Straub, Le Fantôme de Milburn de John Irvin 1981, avec un Fred Astaire vieillissant, défend une ligne fantastique plus tenue, et assez habilement construite. Mais ce sont sans doute les deux films les plus récents qui sont aussi les plus intéressants du lot. Modeste téléfilm où il fait consciencieusement ses classes avant d’entrer définitivement dans la cour des grands, Enterré vivant 1990 est la première signature au long cours de Frank Darabont, le réalisateur des Évadés, La Ligne verte et The Mist, ainsi que le principal initiateur de la série The Walking Dead. Tout le programme de ce tour de chauffe sardonique est pour ainsi dire contenu dans son titre, que Darabont relève d’une mise en scène quasi expressionniste au dynamisme éprouvé chez un Sam Raimi par exemple. Objet maudit aux penchants gores mais aussi érotiques prononcés, La Nurse 1990, enfin, offre le privilège de voir à l’oeuvre un William Friedkin alors en plein creux de la vague -les chefs-d’oeuvre TheFrench Connection et The Exorcist sont déjà loin. Noyautée autour d’une nounou diabolique dont l’esprit communie avec les forces telluriques de la nature, cette efficace série B prend la forme d’une innocente comptine pour enfants pervertie par un Mal assez littéral. Pour un résultat inégal, certes, mais pas moins libre et barré. Comme l’ensemble des films précités. Enfer mécanique / La Sentinelle des maudits / L’Île sanglante / Le Fantôme de Milburn / Enterré vivant / La Nurse 1977 / 1977 / 1980 / 1981 / 1990 / 1990. Dist Elephant Films. 6
La 6ème session de l’unipop d’été, traditionnel rendez-vous de pré-rentrée organisé au cinéma Jean Eustache à la fin du mois d’août, s’est déroulé les mercredi 26 et jeudi 27 août soixantaine de spectateurs ont suivi avec assiduité et curiosité l’ensemble du programme proposé pour ces deux journées de plaisir et culture sous le signe de la comédie italienne des années 60, moment de grâce du cinéma transalpin ayant orchestré la rencontre d’acteurs, de réalisateurs et de scénaristes de talent, et la naissance de chefs d’œuvre intemporels, ce stage a été mené d’une main de maître par l’historien du cinéma Jean Gili, référence de la critique française en matière de cinéma programme de ces deux jours fut riche et dense les prologues et commentaires de Jean Gili assortis de moments d’échanges avec le public ont accompagné la projection de 4 films des 2 auteurs emblématiques de ce genre, Mario Monicelli et Dino Risi, et de 2 documentaires co-réalisés par Jean coup d’envoi fut donné par la projection du film “Le Pigeon” de Mario Monicelli, film fondateur qui marque en 1958 un passage de relais entre l’immense comédien Totò et une nouvelle génération d’acteurs menée par Marcello Mastroianni et Vittorio Gassman. L’après-midi de la première journée fut consacrée au grand Dino Risi, à travers la projection du film “Le Fanfaron” reposant sur le formidable duo formé par Vittorio Gassman et Jean-Louis Trintignant, avant un documentaire consacré au cinéaste. Le lendemain matin, la projection du film à sketches “Les Monstres” permit de poursuivre l’exploration du cinéma de Risi, avant un retour à Monicelli l’après-midi avec le film “Larmes de joie” qui marque la rencontre entre Anna Magnani, Totò et Ben Gazzara. La journée et le stage furent clos par la projection d’un documentaire consacré à Ettore Scola, autre grand nom de cette comédie retours des spectateurs furent unanimement très positifs, saluant la qualité des films choisis et celle de la prestation de l’intervenant, dont l’érudition en matière de cinéma italien et l’habileté oratoire furent très conseils pour aller plus loin D’autres films à voir pour continuer à explorer la comédie à l’italienne Dino Risi Au nom du peuple italien, Une Vie difficile, Le Veuf, Carrière d’une femme de chambre…Mario Monicelli La Grande guerre, Les Camarades, L’Armée Brancaleone, Mes chers amis…Ettore Scola Affreux sales et méchants, Le Bal, La Nuit de Varennes, Nous nous sommes tant aimés, Une Journée particulière, Le Voyage du Capitaine Fracasse …Luigi Comencini La Grande pagaille, L’argent de la vieille, Le Grand embouteillage…Pietro Germi Séduite et abandonnée, Ces messieurs dames, Divorce à l’italienne + Les Nouveaux monstres, films à sketches de Monicelli, Risi et ScolaDes livres pour en savoir plus La Comédie italienne, Jean A. Gili, Henri Veyrier, 1990Le Cinéma italien, Jean A. Gili, La Martinière, 2011 préface d’Ettore ScolaMes monstres, mémoires de Dino Risi, Ed. de Fallois, 2014La Comédie italienne, Charles Beaud, Lettmotif, 2016L’Italie au miroir de son cinéma, 3 volumes, Coll. ss la dir. de Jean Gili, Editalie, 2015-2019
SynopsisBande-annonceCastingTitre original Brutti, sporchi e cattiviAnnée de production 1975Pays Italie Genre Film - Comédie dramatique Durée 110 min. -12 Synopsis Dans un bidonville de la banlieue romaine. Patriarche égrillard, Giacinto règne en despote sur une famille d'une vingtaine de membres qui vivent entassés dans une bicoque en bois branlante. Il veille aussi jour et nuit sur un magot d'un million de lires, perçu comme indemnités pour avoir perdu un oeil dans la cimenterie où il travaillait. Car chacun de ses dix fils, sans compter les belles-filles et les beaux-frères, lorgne sur le trésor qu'il change fréquemment de cachette. Dans cet univers sans foi ni loi, les empoignades féroces et les accouplements illégitimes sont monnaie courante, tout le monde défendant avec acharnement son maigre bien ou cédant sans retenue à ses pulsions Bande-annonce Vous regardez Affreux, sales et méchants. Votre bande-annonce démarrera dans quelques secondes. Casting de Affreux, sales et méchants Acteurs et actricesFrancesco AnniballiDomizioMarina FasoliMaria LiberaRéalisateurScénario
Affreux, sales et méchants Comédie dramatique réalisé en 1976 par Ettore Scola Avec Nino Manfredi , Ettore Garofolo , Maria Bosco Un bidonville romain avec vue sur la coupole de Saint-Pierre. Giacinto, le patriarche, vit avec les vingt membres de sa famille dans une bicoque de bois qui tient à peine debout. Il veille souvent, fusil en main, sur son magot, un million de lires qu'il a touchées comme indemnité après voir perdu un oeil. Chacun convoite le trésor et cherche à s'en emparer. Les rixes se suivent, tout comme les accouplements plus ou moins réguliers, dans la terrible promiscuité qui réunit la famille. Un jour, Giacinto ramène une prostituée monstrueusement obèse dans le lit conjugal et déclare qu'elle n'en bougera plus. C'en est trop pour l'épouse outragée, qui réunit un conseil de famille et fait statuer qu'il est temps que Giacinto meure, d'autant que le malotru est en train de dilapider son pactole pour les beaux yeux du monstre
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