CoursPhilo 102 - La dissertation. PubliĂ© par La chouette Lâesprit dâune dissertation philosophique. Introduction : Lorsquâon aborde un sujet, il est essentiel de lâintroduire sinon le lecteur se demandera de quoi on parle exactement. Par respect pour lui et aussi parce quâon ne veut pas faire partie du club des mal compris, il faut donc amener le sujet, câest-Ă -dire partir de
Résultatsdes dissertations de philo pour : raison. Peut-on avoir de bonnes raisons de ne pas dire la vérité ? Sujet 5460 Peut-on avoir tort ou raison lorsque l'on dit : c'est beau ? Sujet 2567 Peut-on concevoir l'histoire comme un progrÚs de la raison ? Sujet 4292 Peut-on concilier la raison et la religion ? Sujet 103650 Peut-on croire sans savoir ? Sujet 100943 Peut-on
RĂ©sultatspour la requĂȘte : peut-on croire et etre libre.
Corrigédu sujet Peut-on ne pas croire au progrÚs? - Ma Philo .net - Aide personnalisée pour tous vos devoirs de philosophie, réponse à votre dissertation de philo en 1h chrono. Nos professeurs traitent tous les sujets, de tout niveaux, terminale, fac, classe prépa.
Dissertationde Philosophie (corrigĂ©) Lâhomme interagit avec le monde oĂč il vit, non seulement Ă travers ses sens mais aussi en tant quâĂȘtre spirituel, et la comprĂ©hension du monde dĂ©pend donc essentiellement de la maniĂšre selon laquelle lâhomme apprĂ©hende le milieu oĂč il vit. Et parce que le monde ne sâexprime pas par lui-mĂȘme, il faudrait scruter dans lâunivers de l
eGUuyD. Bonjour Ă tous. J'ai besoin de votre aide.. J'ai une dissertation de philo Ă faire. Il faut faire thĂšse-anti thĂšse mais je ne trouve pas d'arguments pour "Oui on ne peut croire en rien". Help please = On peut vivre au jour le jour et ne pas s'interroger sur le sens des choses, du sens de la vie, simplement vivre en fonction de comment la vie se prĂ©sente Ă nous. Autrement, grĂące Ă la science, il devient possible de ne plus croire, on peut se limiter Ă savoir, douter, et faire des hypothĂšses. Renseignes toi sur le nihilisme Oui, possible. Ăa s'appelle du nihilisme, comme l'a dit VinceOn. Mais le nihilisme n'est-il pas une croyance en quelque sorte, justement? Et bien, si on considĂšre que ne croire en rien est une croyance ... Mais le nihilisme ce n'est ABSOLUMENT PAS ne croire en rien, au contraire c'est se persuader que tout est faux. On peut ne croire en rien, sans ĂȘtre nihiliste. Croire en rien, ça revient Ă douter de tout. Et si l'on doute, on voudra ĂȘtre certain ĂȘtre persuader de quelque chose par des preuves concrĂštes, c'est diffĂ©rent de croire. Et pour ĂȘtre certain, on sera forcement amenĂ© Ă une rĂ©flexion pour expliquer ce doute et le faire disparaitre, jusqu'Ă ce qu'il n'y est plus de place pour celui-ci. Ainsi, "ne croire en rien" pousserait Ă la rĂ©flexion de toute chose jusqu'Ă en dĂ©terminer la cause la plus profonde. Mais pourquoi donc faire thĂšse anti-thĂšse? La philo ne consiste pas Ă faire des raisonnements de skyzo D'ailleurs c'est trĂšs mal perçu par les prof au bac de dire une chose puis son contraire et faire le petit mixte des deux en troisiĂšme partie [GentleGiant] Voir le profil de [GentleGiant] PostĂ© le 12 novembre 2011 Ă 164217 Avertir un administrateur Mais pourquoi donc faire thĂšse anti-thĂšse? La philo ne consiste pas Ă faire des raisonnements de skyzo D'ailleurs c'est trĂšs mal perçu par les prof au bac de dire une chose puis son contraire et faire le petit mixte des deux en troisiĂšme partie Mais la sociĂ©tĂ© est schyzo, nan ? Certains croient en rien alors que d'autres trouvent cela absurde. Le but n'est-il pas d'expliquer les raisons des deux parties pour laisser au lecteur le choix de son opinion ? Par le terme "croire" il faut peut-ĂȘtre sous-entendre "foi en qqch" ? Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire Ă quelque chose! "Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire Ă quelque chose!" Et non ! LĂ , c'est toi qui crois que je crois en ce qu'un nihiliste aurait dit. Je suis nihiliste, je ne crois en rien, mais je ne vois pas en quoi je crois en ce que j'ai dit. Je pense que rien n'existe, mais je ne le crois pas, par nihilisme, justement. Un nihiliste n'est pas du genre Ă avoir foi en ses pensĂ©es. C'est lĂ toute la diffĂ©rence. Les gens croient que le nihiliste n'exclut pas ses propres pensĂ©es de la non-croyance. Ce n'est pas le cas. Le nihiliste ne croit en rien, y compris le fait que rien n'existe. C'est une opinion personnelle, rien de plus. Et avant de contredire ça, il faudrait ĂȘtre nihiliste, l'avoir Ă©tĂ©, ou avoir discutĂ© avec un ou des nihilistes sans avoir portĂ© de jugement a priori, juste au cas oĂč. Oui c'est tout Ă fait possible et j'en ai la preuve Les trolls sont partout... OMG... -_- Le 16 novembre 2011 Ă 081946 Yagaku a Ă©crit "Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire Ă quelque chose!" Et non ! LĂ , c'est toi qui crois que je crois en ce qu'un nihiliste aurait dit. Je suis nihiliste, je ne crois en rien, mais je ne vois pas en quoi je crois en ce que j'ai dit. Je pense que rien n'existe, mais je ne le crois pas, par nihilisme, justement. Un nihiliste n'est pas du genre Ă avoir foi en ses pensĂ©es. C'est lĂ toute la diffĂ©rence. Les gens croient que le nihiliste n'exclut pas ses propres pensĂ©es de la non-croyance. Ce n'est pas le cas. Le nihiliste ne croit en rien, y compris le fait que rien n'existe. C'est une opinion personnelle, rien de plus. Et avant de contredire ça, il faudrait ĂȘtre nihiliste, l'avoir Ă©tĂ©, ou avoir discutĂ© avec un ou des nihilistes sans avoir portĂ© de jugement a priori, juste au cas croire en rien, câest un Ă©tat de doute permanent. Or celui qui doute en affirmant quâil nây a pas de certitude se contredit, car sâil y a bien une chose qui existe câest le doute. Il y a toujours des postulats de base auxquels on est obligĂ©s de croire. Encore que les plus sceptiques et les moins prudents prĂ©fĂ©rerons encore tenter l'expĂ©rience pour en juger. Exemple Il est impossible de ne pas croire Ă la nĂ©cessitĂ© de se nourrir pour survivre. Ou bien il est impossible de ne pas croire en l'existence de son environnement sans y laisser sa supposant mĂȘme que les plus tĂ©mĂ©raires tentent l'expĂ©rience, des millĂ©naires de sĂ©lection naturelle n'auront-elles pas rendu mĂȘme ces hommes les plus fous incapables de se maintenir volontairement dans les douleurs qui prĂ©cĂšdent la rĂ©ponse. Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
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"Parmi toutes les croyances dogmatiques, les plus dĂ©sirables me semblent ĂȘtre les croyances dogmatiques en matiĂšre de religion cela se dĂ©duit trĂšs clairement, alors mĂȘme qu'on ne veut faire attention qu'aux seuls intĂ©rĂȘts de ce monde. Il n'y a presque point d'action humaine, quelque particuliĂšre qu'on la suppose, qui ne prenne naissance dans une idĂ©e trĂšs gĂ©nĂ©rale que les hommes ont conçue de Dieu, de ses rapports avec le genre humain, de la nature de leur Ăąme et de leurs devoirs envers leurs semblables. L'on ne saurait faire que ces idĂ©es ne soient pas la source commune dont tout le reste dĂ©coule. Les hommes ont donc un intĂ©rĂȘt immense Ă se faire des idĂ©es bien arrĂȘtĂ©es sur Dieu, leur Ăąme, leurs devoirs gĂ©nĂ©raux envers leur CrĂ©ateur et leurs semblables ; car le doute sur ces premiers points livrerait toutes leurs actions au hasard et les condamnerait en quelque sorte au dĂ©sordre et Ă l'impuissance. C'est donc la matiĂšre sur laquelle il est le plus important que chacun de nous ait des idĂ©es arrĂȘtĂ©es, et malheureusement c'est aussi celle dans laquelle il est le plus difficile que chacun, livrĂ© Ă lui-mĂȘme, et par le seul effort de sa raison, en vienne Ă arrĂȘter ses idĂ©es. Il n'y a que des esprits trĂšs affranchis des prĂ©occupations ordinaires de la vie, trĂšs pĂ©nĂ©trants, trĂšs dĂ©liĂ©s, trĂšs exercĂ©s, qui, Ă l'aide de beaucoup de temps et de soins, puissent percer jusqu'Ă ces vĂ©ritĂ©s si nĂ©cessaires. Encore voyons-nous que ces philosophes eux-mĂȘmes sont presque toujours environnĂ©s d'incertitudes, qu'Ă chaque pas la lumiĂšre naturelle qui les Ă©claire s'obscurcit et menace de s'Ă©teindre, et que, malgrĂ© tous leurs efforts, ils n'ont encore pu dĂ©couvrir qu'un petit nombre de notions contradictoires, au milieu desquelles l'esprit humain flotte sans cesse depuis des milliers d'annĂ©es, sans pouvoir saisir fermement la vĂ©ritĂ© ni mĂȘme trouver de nouvelles erreurs. De pareilles Ă©tudes sont fort au-dessus de la capacitĂ© moyenne des hommes, et, quand mĂȘme la plupart des hommes seraient capables de s'y livrer, il est Ă©vident qu'ils n'en auraient pas le loisir. Des idĂ©es arrĂȘtĂ©es sur Dieu et la nature humaine sont indispensables Ă la pratique journaliĂšre de leur vie, et cette pratique les empĂȘche de pouvoir les acquĂ©rir. Cela me paraĂźt unique. Parmi les sciences, il en est qui, utiles Ă la foule, sont Ă sa portĂ©e ; d'autres ne sont abordables qu'Ă peu de personnes et ne sont point cultivĂ©es par la majoritĂ©, qui n'a besoin que de leurs applications les plus Ă©loignĂ©es ; mais la pratique journaliĂšre de celle-ci est indispensable Ă tous, bien que son Ă©tude soit inaccessible au plus grand nombre. Les idĂ©es gĂ©nĂ©rales relatives Ă Dieu et Ă la nature humaine sont donc, parmi toutes les idĂ©es, celles qu'il convient le mieux de soustraire Ă l'action habituelle de la raison individuelle, et pour laquelle il y a le plus Ă gagner et le moins Ă perdre en reconnaissant une autoritĂ©. Le premier objet, et l'un des principaux avantages des religions, est de fournir sur chacune de ces questions primordiales une solution nette, prĂ©cise, intelligible pour la foule et trĂšs durable. Il y a des religions trĂšs fausses et trĂšs absurdes ; cependant l'on peut dire que toute religion qui reste dans le cercle que je viens d'indiquer et qui ne prĂ©tend pas en sortir, ainsi que plusieurs l'ont tentĂ©, pour aller arrĂȘter de tous cĂŽtĂ©s le libre essor de l'esprit humain, impose un joug salutaire Ă l'intelligence ; et il faut reconnaĂźtre que, si elle ne sauve point les hommes dans l'autre monde, elle est du moins trĂšs utile Ă leur bonheur et Ă leur grandeur dans celui-ci. Cela est surtout vrai des hommes qui vivent dans les pays libres. Quand la religion est dĂ©truite chez un peuple, le doute s'empare des portions les plus hautes de l'intelligence et il paralyse Ă moitiĂ© toutes les autres. Chacun s'habitue Ă n'avoir que des notions confuses et changeantes sur les matiĂšres qui intĂ©ressent le plus ses semblables et lui-mĂȘme ; on dĂ©fend mal ses opinions ou on les abandonne, et, comme on dĂ©sespĂšre de pouvoir, Ă soi seul, rĂ©soudre les plus grands problĂšmes que la destinĂ©e humaine prĂ©sente, on se rĂ©duit lĂąchement Ă n'y point songer. Un tel Ă©tat ne peut manquer d'Ă©nerver les Ăąmes ; il dĂ©tend les ressorts de la volontĂ© et il prĂ©pare les citoyens Ă la servitude. Non seulement il arrive alors que ceux-ci laissent prendre leur libertĂ©, mais souvent ils la livrent. Lorsqu'il n'existe plus d'autoritĂ© en matiĂšre de religion, non plus qu'en matiĂšre politique, les hommes s'effrayent bientĂŽt Ă l'aspect de cette indĂ©pendance sans limites. Cette perpĂ©tuelle agitation de toutes choses les inquiĂšte et les fatigue. Comme tout remue dans le monde des intelligences, ils veulent, du moins, que tout soit ferme et stable dans l'ordre matĂ©riel, et, ne pouvant plus reprendre leurs anciennes croyances, ils se donnent un maĂźtre. Pour moi, je doute que l'homme puisse jamais supporter Ă la fois une complĂšte indĂ©pendance religieuse et une entiĂšre libertĂ© politique ; et je suis portĂ© Ă penser que, s'il n'a pas de foi, il faut qu'il serve, et, s'il est libre, qu'il croie." Alexis de Tocqueville, De la dĂ©mocratie en AmĂ©rique, II, 1840, 1Ăšre partie, Chapitre V, GF, 1981, p. 29-31. Retour au menu sur la religion Retour au menu sur la libertĂ© Date de crĂ©ation 26/04/2016 1541 DerniĂšre modification 26/04/2016 1541 CatĂ©gorie Page lue 3419 fois Imprimer l'article
L'analyse du professeur Ce sujet est dâabord une contradiction manifeste entre les deux verbes. Il faut donc repĂ©rer les modalitĂ©s de cette contradiction pour essayer de comprendre en quoi elle est contestable. En ce sens, il apparaĂźt que le savoir est affaire de connaissance alors que la croyance est affaire de sentiment. Les deux sont opposĂ©s en ce quâil dĂ©signent donc deux rapports diffĂ©rents Ă une idĂ©e. Mais on peut aussi considĂ©rer que leurs dĂ©finitions ne sont pas si lointaines dans la mesure oĂč le savoir peut ĂȘtre dĂ©fini comme croyance mobilisant une preuve en supplĂ©ment Cf. Sujet Faut-il opposer croyance et raison ». DĂšs lors, le savoir ne sâopposerait pas directement Ă la croyance mais en dĂ©passerait la nature dogmatique pour parvenir Ă une forme dâassentiment rationnel. La diffĂ©rence entre croire et savoir se jouerait donc dans le statut de cette preuve supplĂ©mentaire. Cependant, Ă lâinverse, la croyance ne se fait jamais de façon purement arbitraire et semble mobiliser des motifs, câest-Ă -dire reposer sur des idĂ©es et une forme de savoir qui la provoque. On ne croit pas nâimporte quoi mais on croit toujours en fonction de raisons plus ou moins obscures. Bref, le savoir est problĂ©matique et risque de rejoindre la croyance si la preuve quâil mobilise est fragile. Ă lâinverse, la croyance semble dĂ©pendre initialement dâune forme de savoir plus ou moins prouvĂ© qui ne dĂ©pend pas du critĂšre exclusif de la raison logique mais peut Ă©galement sâappuyer sur des convictions sentimentales ou sur des prĂ©jugĂ©s qui ne sont pas nĂ©cessairement dogmatiques qui sont de lâordre de lâintuition. ...
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