DĂ©partement: Corse. Commission dĂ©partementale de conciliation de Haute-Corse. Rue Paratojo Immeuble Bella Vista CS 60011 20288 Bastia Cedex. Tel : 04 95 58 50 50. Lorsqu'un litige entre un bailleur et un locataire est en germe, la procĂ©dure de conciliation permet de rechercher un accord amiable en vue d'Ă©viter le recours Ă  un procĂšs LoireAtlantique - 44 Commission dĂ©partementale de conciliation - Loire-Atlantique - Baux commerciaux Commission dĂ©partementale de conciliation - Loire-Atlantique - Baux Parlettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception Ă  l'adresse suivante : PREFECTURE DE LA HAUTE-MARNE - COMMISSION DEPARTEMENTALE DE CONCILIATION DES BAUX COMMERCIAUX DE HAUTE-MARNE - 89 rue Victoire de la Marne 52011 CHAUMONT Cedex SecrĂ©tariat : tĂ©lĂ©phone .22 - TĂ©lĂ©copie : 03.25.30.21.98 CommissiondĂ©partementale de conciliation - Loire-Atlantique (baux commerciaux) - 10 boulevard Gaston Doumergue CEDEX 2, 44263 Nantes - Administrations rĂ©gionales, dĂ©partementales, locales - 0240088231 - adresse - numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone - horaires - web - avis - plan - email - tĂ©lĂ©phone - avec le 118 712 annuaire sur internet, mobile et tablette. CommissiondĂ©partementale de conciliation des baux commerciaux de Paris LISTE DES PIÈCES A JOINDRE A VOTRE SAISINE 1/Litiges affĂ©rents Ă  la fixation du loyer au renouvellement du bail : Lettre motivĂ©e ou fiche de saisine renseignĂ©e et signĂ©e du ou des titulaires du bail Copie du bail Ă©chu et, si nĂ©cessaire du bail d’origine et le cas Ă©chĂ©ant des 6QQP. Les commissions et le lobbying Quel est le taux de rĂ©ussite des commissions de conciliation ?RĂ©ponse du prĂ©sident d'honneur de l’UNPI Jean Perrin Le taux moyen est de 60 % de conciliation et atteint 90 % dans certains dĂ©partements. C’est bien lĂ  le signe que ces commissions fonctionnent bien et ont un rĂŽle majeur pour trouver le bon accord entre les parties. D’une part, en Ă©vitant d’aller en justice. D’autre part, en permettant le traitement de litiges portant sur des sommes modiques mais qui polluent les relations entre les parties. Enfin, en rĂ©unissant les parties, en apaisant les conflits, la commission de conciliation permet de trouver un accord Ă©quilibrĂ©, bien que de nature moins juridique. »L’UNPI est prĂ©sente au plan national dans toutes les instances qui traitent du logement. L’un des premiers rĂŽles de l’UNPI est la reprĂ©sentation de ses adhĂ©rents au sein de nombreuses instances. Dans les territoires de nombreux bĂ©nĂ©voles assurent cette plan national, la FĂ©dĂ©ration est reprĂ©sentĂ©e CNC Commission nationale de concertation et Ă©galement CNC Conseil national de la Construction CNH Conseil national de l’Habitat et ses groupes de travail Conseil d’administration de l’ANAH ComitĂ© de suivi de la mise en Ɠuvre du DALO ComitĂ© stratĂ©gique du Plan BĂątiment Durable Qualitel Association pour la qualitĂ© du logement
Au plan local, ses reprĂ©sentants siĂšgent dans toutes les commissions dĂ©partementales et rĂ©gionales Commission de conciliation des baux d’habitation Commission de conciliation des baux commerciaux ComitĂ© de pilotage du fonds de solidaritĂ© logement FSL Commission Droit au logement opposable DALO Commission de coordination des actions de prĂ©vention des expulsions locatives CCAPEX Commission spĂ©cialisĂ©e de lutte contre l’habitat indigne du Conseil dĂ©partemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques Coderst Commission consultative dĂ©partementale plĂ©niĂšre sĂ©curitĂ© et handicapĂ© et sous-commission dĂ©partementale pour l’accessibilitĂ© des personnes handicapĂ©es dans les ERP Commission administrative des impĂŽts Commission dĂ©partementale des impĂŽts directs locaux et des valeurs locatives des locaux professionnels Commission dĂ©partementale de l’action touristique – Classement des meublĂ©s saisonniers, restaurants, campings ComitĂ© dĂ©partemental de pilotage du plan de rĂ©novation Ă©nergĂ©tique de l’habitat PREHVoir la liste des commissions L’UNPI est Ă©galement prĂ©sente dans les instances europĂ©ennes qui traitent du logement Membre du Forum europĂ©en du logement Expert au secrĂ©tariat de l’intergroupe logement au Parlement europĂ©en Membre de l’UIPI – Union Internationale de la PropriĂ©tĂ© ImmobiliĂšre TĂ©lĂ©charger les fichiers Liste des commissions Ses compĂ©tences Depuis la loi ALUR du 24/03/2014, les logements meublĂ©s relĂšvent de la compĂ©tence de la mĂȘme titre que les logements vides. LITIGES DE NATURE INDIVIDUELLE Le dĂ©pĂŽt de garantie L'Ă©tat des lieux Les charges et rĂ©parations Ă  la charge du bailleur ou du locataire La non-dĂ©cence du logement Le congĂ© donnĂ© par le bailleur ou le locataire La réévaluation du loyer proposĂ© au locataire dans le cadre d'un bail dit "de sortie de la loin de 1948" DIFFICULTES DE NATURE COLLECTIVE L'application des accords collectifs nationaux ou locaux L'application du plan de concertation locative Les difficultĂ©s de fonctionnement d'un immeuble ou groupe d'immeubles Comment faire ? Saisir le PrĂ©sident de la commission par courrier en R/AR, en y indiquant les Ă©lĂ©ments suivants ⇒ CoordonnĂ©es administratives et tĂ©lĂ©phoniques du demandeur ⇒ Nom et adresse de la partie adverse⇒ Adresse du logement obligatoirement dans le dĂ©partement⇒ L'objet du litige et ce que vous rĂ©clamez⇒ Copie du bail et de tout document se rapportant au litige LA CDC N'EST PAS COMPETENTE EN CE QUI CONCERNE Les impayĂ©s de loyer Les baux commerciaux Les locations saisonniĂšres NOUS CONTACTER Direction DĂ©partementale des Territoires et de la Mer DDTMService Urbanisme et Habitat - Politique de l'Habitat M. le PrĂ©sident de la Commission DĂ©partementale de Conciliation1 allĂ©e du GĂ©nĂ©ral Le Troadec - BP 520SecrĂ©tariat 02-56-63-73-53Mail ddtm-cdc Horaires d'ouvertures au public lundi, mardi, jeudi et vendredi, de 9h Ă  12h et de 14h Ă  16h. DEROULEMENT DE LA PROCEDURE Votre dossier est Ă©tudiĂ© par le secrĂ©tariat de la Commission. Pour les litiges relatifs au loyer, un avis de la CDC est Ă©mis dans un dĂ©lai de 2 mois Ă  partir de la date de la saisine. Les deux parties reçoivent une convocation et sont invitĂ©es Ă  se prĂ©senter afin de concilier. Lors de la conciliation, ou non conciliation, un procĂšs-verbal est remis Ă  chacune des parties, signĂ© du PrĂ©sident et reprenant l'exposĂ© du litige. La commission de conciliation est une opportunitĂ© qui vous est proposĂ©e gratuitement pour rĂ©gler un litige Ă  l'amiable et qui peut vous Ă©viter d'aller Ă©ventuellement devant le tribunal d'instance. Vous pouvez toutefois choisir de vous adresser directement auprĂšs du Tribunal d'Instance, pour ce faire tĂ©lĂ©charger sur le site l'imprimĂ© Cerfa "DĂ©claration au Greffe". Qu'est ce que la CDC ? La Commission DĂ©partementale de Conciliation est créée en application de l'article 20 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă  amĂ©liorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986. La Commission n'est pas une juridiction, mais une instance paritaire composĂ©e Ă  Ă©galitĂ© de reprĂ©sentants des bailleurs et des locataires qui s'efforce de concilier les parties. Elle se rĂ©unit avec une frĂ©quence mensuelle - sous rĂ©serve d'un nombre suffisant de saisines Ă  traiter - suivant un calendrier prĂ©visionnel annuel. Elle ne peut entendre de tĂ©moin. Elle ne peut dĂ©signer ni consultant, ni constatant, ni expert. Elle ne peut se dĂ©placer ni mandater un de ses membres sur les lieux objet du litige. Loi n° 2014-624 du 18 juin 2014 La rĂ©forme des baux commerciaux La loi n°2014-626 du 18 juin 2014, relative Ă  l’artisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises apporte de profondes modifications au rĂ©gime des baux commerciaux. La majoritĂ© des dispositions de cette loi sont entrĂ©es en vigueur le 19 juin 2014. Consulter la lettre d’information n° 5 RĂ©siliation anticipĂ©e du bail commercial par le locataire ou ses ayants-droits Le preneur peut demander la rĂ©siliation anticipĂ©e du bail, s’il a demandĂ© Ă  bĂ©nĂ©ficier de ses droits Ă  la retraite, s’il a Ă©tĂ© admis au bĂ©nĂ©fice d’une pension d’invaliditĂ©. A dĂ©faut de convention contraire, le locataire peut aussi demander la rĂ©siliation du bail Ă  l’expiration d’une pĂ©riode triennale. La loi modifie le rĂ©gime de la rĂ©siliation anticipĂ©e en supprimant la possibilitĂ© de recourir Ă  une clause de renonciation Ă  la rĂ©siliation anticipĂ©e par le preneur Article du Code de commerce. Cette nouvelle disposition est applicable aux contrats conclus ou renouvelĂ©s Ă  compter du 1er septembre 2014. Les ayants-droit du locataire se voient accorder la possibilitĂ© de rĂ©silier le bail, en cas de dĂ©cĂšs de celui-ci. La demande des ayants-droit doit ĂȘtre prĂ©sentĂ©e dans les formes et dĂ©lais de l’article 145-9 » Article du Code de commerce. Cette disposition est applicable Ă  toute succession ouverte Ă  compter de l’entrĂ©e en vigueur de la loi. Allongement de la durĂ©e des baux dĂ©rogatoires La durĂ©e du bail dĂ©rogatoire est Ă©tendue de deux Ă  trois ans. La loi prĂ©cise qu’à l’expiration de cette durĂ©e, les parties ne peuvent pas conclure un nouveau bail dĂ©rogatoire pour exploiter le mĂȘme fonds dans les mĂȘmes locaux. La dĂ©finition de la notion de convention d’occupation prĂ©caire La convention d’occupation prĂ©caire n’était pas dĂ©finie par la loi. Il est dĂ©sormais prĂ©vu qu’elle se caractĂ©rise quelle que soit sa durĂ©e, par le fait que l’occupation des lieux n’est autorisĂ©e qu’à raison de circonstances particuliĂšres indĂ©pendantes de la seule volontĂ© des parties » Article du Code de commerce. Cette nouvelle disposition est applicable aux contrats conclus ou renouvelĂ©s Ă  compter du 1er septembre 2014. On rappellera que la convention d’occupation prĂ©caire Ă©chappe au statut des baux commerciaux. AmĂ©nagement du droit au renouvellement du bail Les articles et du Code de commerce, prĂ©voyant la nullitĂ© des clauses ou conventions qui ont pour effet de faire Ă©chec au droit au renouvellement au bail ou qui visent Ă  interdire au locataire de cĂ©der son bail font l’objet d’une modification. DorĂ©navant, il est prĂ©vu que l’inobservation de ces articles ne sera plus sanctionnĂ©e par la nullitĂ© des clauses. Celles-ci seront rĂ©putĂ©es non Ă©crites ». Selon le rapport de la commission des affaires Ă©conomiques de l’AssemblĂ©e nationale, cette modification vise Ă  faire Ă©chapper ces articles Ă  la prescription biennale Ă©tablie par l’article du Code de commerce. Les dispositions privant les Ă©trangers du droit au renouvellement du bail sont par ailleurs supprimĂ©es. La rĂ©vision du loyer La rĂ©fĂ©rence Ă  l’indice du coĂ»t de la construction est supprimĂ©e. Seul l’indice des loyers commerciaux ou l’indice des loyers des activitĂ©s tertiaires sont pris en compte pour limiter la variation du montant du loyer Article du Code de commerce. En cas de dĂ©rogation Ă  la rĂšgle du plafonnement du montant du loyer, la variation du loyer est limitĂ©e Ă  10% du loyer acquittĂ© au cours de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente ». La loi prĂ©cise en outre que la rĂ©vision du loyer prend effet Ă  la date de la demande en rĂ©vision » Article du Code de commerce. L’état des lieux, les charges locatives et les impĂŽts Un nouvel article relatif Ă  l’établissement d’un Ă©tat des lieux contradictoire Article du Code de commerce a Ă©tĂ© adoptĂ©. Un Ă©tat des lieux doit ĂȘtre Ă©tabli lors de la prise de possession du local et lors de la restitution. Lorsque les parties ne parviennent Ă  Ă©tablir d’état des lieux, Ă  la demande d’une des parties, celui-ci est dressĂ© par un huissier de justice. Il est prĂ©vu que cette nouvelle disposition s’applique aux baux conclus avant son entrĂ©e en vigueur uniquement lorsqu’un Ă©tat des lieux a Ă©tĂ© Ă©tabli lors de la prise de possession. A compter du 1er septembre 2014, la loi impose au bailleur d’informer le preneur sur la rĂ©partition des charges locatives, impĂŽts, taxes et redevances liĂ©s au bail Article du Code de commerce. En outre, lors de la conclusion du bail puis tous les trois ans, le bailleur doit porter Ă  la connaissance du locataire – Un Ă©tat prĂ©visionnel des travaux qu’il envisage de rĂ©aliser dans les trois annĂ©es suivantes accompagnĂ© d’un budget prĂ©visionnel ; – Un Ă©tat rĂ©capitulatif des travaux rĂ©alisĂ©s au cours des trois annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Les litiges relatifs aux charges, aux travaux ainsi que les litiges relatifs au montant des loyers lors de la rĂ©vision triennale et au taux de variation pourront ĂȘtre soumis Ă  la commission dĂ©partementale de conciliation en matiĂšre de baux commerciaux qui voit donc sa compĂ©tence Ă©largie Article du Code de commerce. Droit de prĂ©emption des communes et dĂ©lĂ©gation La loi complĂšte l’article du Code de l’urbanisme relatif au droit de prĂ©emption des communes. Le nombre des informations que doit contenir la dĂ©claration prĂ©alable Ă  une aliĂ©nation d’un fonds est augmentĂ©. La dĂ©claration d’intention d’aliĂ©ner devait uniquement mentionner le prix et les conditions de la cession. DĂ©sormais, elle doit mentionner le prix, l’activitĂ© de l’acquĂ©reur pressenti, le nombre de salariĂ©s du cĂ©dant, la nature de leur contrat de travail et les conditions de la cession. Elle comporte Ă©galement le bail commercial, le cas Ă©chĂ©ant, et prĂ©cise le chiffre d’affaires lorsque la cession porte sur un bail commercial ou un fonds artisanal ou commercial » Article al 3 du Code de l’urbanisme. Le nouvel article du Code de l’urbanisme, prĂ©voit la possibilitĂ© pour la commune, titulaire d’un droit de prĂ©emption de dĂ©lĂ©guer ce droit Ă  un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale. Cet Ă©tablissement public ou la commune peuvent dĂ©lĂ©guer ce droit de prĂ©emption Ă  un Ă©tablissement public y ayant vocation, Ă  une sociĂ©tĂ© d’économie mixte, au concessionnaire d’une opĂ©ration d’amĂ©nagement ou au titulaire d’un contrat de revitalisation artisanale et commerciale ». Le bĂ©nĂ©fice d’un droit de prĂ©fĂ©rence en cas de vente du local La loi met un place un droit de prĂ©fĂ©rence au profit du locataire en cas de vente d’un local commercial qui s’inspire du droit de prĂ©emption du locataire instaurĂ© en matiĂšre de baux d’habitation par la loi du 6 juillet 1989 Article L 145-46-1 du Code de commerce. Les dispositions prĂ©voyant ce droit de prĂ©fĂ©rence ne sont pas d’ordre public et peuvent donc ĂȘtre Ă©cartĂ©es par une clause contraire du bail. En outre, elles ne s’appliquent pas en cas – de cession unique de plusieurs locaux d’un ensemble commercial, – de cession unique de locaux commerciaux distincts, – de cession d’un local commercial au copropriĂ©taire d’un ensemble commercial, – de cession globale d’un immeuble comprenant des locaux commerciaux, – de cession d’un local au conjoint du bailleur ou encore Ă  un ascendant ou un descendant du bailleur ou de son conjoint. Lorsque le bailleur envisage de vendre le local commercial, il doit dĂ©sormais informer le locataire de son intention de vendre le local par lettre recommandĂ©e avec demande d’avis de rĂ©ception. Le bailleur doit prĂ©ciser le prix ainsi que les conditions de la vente. Cette lettre vaut offre. En cas d’acceptation du preneur, les parties disposent d’un dĂ©lai de deux mois pour conclure la vente. A dĂ©faut, l’acceptation est sans effet. Par exception, si le preneur prĂ©cise dans sa rĂ©ponse, son intention de recourir Ă  un prĂȘt, le dĂ©lai est de quatre mois. Lorsque le local est un lot appartenant Ă  un ensemble faisant l’objet d’une vente unique, le locataire ne bĂ©nĂ©ficie pas de ce droit de prĂ©fĂ©rence. Cet article est applicable aux baux dĂ©jĂ  en vigueur Ă  compter du sixiĂšme mois qui suit la promulgation de la loi, soit Ă  partir du 1er dĂ©cembre 2014. Le congĂ© Selon l’article du Code de commerce, le congĂ© doit ĂȘtre donnĂ© par acte extrajudiciaire. La loi assouplit les conditions de formes encadrant le congĂ©. Ainsi, les parties peuvent choisir de recourir Ă  l’envoi d’une lettre recommandĂ©e avec demande d’avis de rĂ©ception. EntrepriseLocal de l'entreprise En cas de litige entre le bailleur et le locataire d'un bail commercial, c'est le Tribunal judiciaire qui est compĂ©tent. Mais dans certaines hypothĂšses, il est possible de saisir la commission dĂ©partementale de conciliation des baux commerciaux. Qui saisir en cas de litige sur un bail commercial ? Le litige porte sur la fixation du loyer 1. Saisine de la commission dĂ©partementale de conciliation des baux commerciaux La commission dĂ©partementale de conciliation des baux commerciaux peut ĂȘtre saisie en cas de litige relatif Ă  la fixation du loyer d'un bail renouvelĂ© et la rĂ©vision du loyer en cours de bail commercial motifs de dĂ©plafonnement du loyer soulevĂ©s par le bailleur sur le fondement d’une modification notable des Ă©lĂ©ments de la valeur locative ou calcul du plafonnement et de ses modalitĂ©s d’application, le montant des charges locatives, des travaux et rĂ©parations. La commission dĂ©partementale de conciliation des baux commerciaux a pour objectif d'aider le bailleur et le locataire Ă  trouver un accord sur un nouveau montant de loyer et Ă©viter ainsi une procĂ©dure judiciaire. Elle rend un avis que le bailleur et le locataire n'ont pas l'obligation de suivre. La commission peut ĂȘtre saisie Ă  tout moment, mais avant la fin du bail. Le demandeur doit envoyer un dossier Ă  la commission par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. Celle-ci va ensuite convoquer les parties Ă  une sĂ©ance de conciliation. Il est possible de se faire reprĂ©senter devant la commission, par un avocat ou par une personne munie d'une procuration. Mais dans certains cas, la commission exige la prĂ©sence des parties. Si l'une des parties est absente et ne s'est pas faite reprĂ©senter, la commission va tout de mĂȘme Ă©mettre son avis d'aprĂšs les Ă©lĂ©ments qui lui ont Ă©tĂ© fournis. Si la commission rĂ©ussit Ă  concilier les parties, l'accord est constatĂ© dans un acte Ă©crit. Dans le cas contraire, la commission Ă©met un avis comportant les points de dĂ©saccords et indiquant le nouveau loyer prĂ©conisĂ©. Les parties peuvent alors porter le litige devant le tribunal. La saisine de la commission n'est qu'une simple facultĂ© le bailleur et le locataire peuvent Ă©galement dĂ©cider de saisir uniquement le juge des loyers, ou le tribunal judiciaire si le litige concerne des charges ou des travaux. 2. Saisine du juge Lorsque le litige porte sur la fixation du loyer d'un bail rĂ©visĂ© ou renouvelĂ©, c'est le PrĂ©sident du Tribunal judiciaire qui est compĂ©tent. Celui-ci possĂšde des attributions n'appartenant qu'Ă  lui ou au juge qu'il dĂ©lĂšgue. Il est alors appelĂ© "juge des loyers commerciaux". Celui-ci peut trancher toutes les contestations relatives Ă  la fixation du loyer en cours du bail, c'est-Ă -dire la mise en oeuvre de la clause d'Ă©chelle mobile ; la fixation du loyer en cas de rĂ©vision triennale ; l'augmentation du loyer du bail principal, en cas de sous-location ; la modification du loyer en raison d'une dĂ©spĂ©cialisation plĂ©niĂšre ; le loyer du bail renouvelĂ©. Si les parties le souhaitent, elles pourront aussi recourir Ă  la commission de conciliation ; la fixation du loyer pour les locaux de remplacement, lorsque le bailleur exerce son droit de reprise ; la fixation du loyer de locaux reconstruits, lorsque le renouvellement avait Ă©tĂ© refusĂ© au locataire du fait de l'insalubritĂ© ou du danger des anciens locaux. Dans un premier temps, les parties vont Ă©changer un "mĂ©moire", document contenant les arguments avancĂ©s et les piĂšces justificatives. C'est la partie qui conteste qui doit la premiĂšre envoyer son mĂ©moire Ă  l'autre partie, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. AprĂšs l'expiration du dĂ©lai de 1 mois suivant la rĂ©ception du premier mĂ©moire, le juge des loyers peut ĂȘtre saisi. L'une des parties ou son avocat va dĂ©poser au greffe du tribunal les mĂ©moires Ă©changĂ©s, accompagnĂ©s d'un plan des locaux. Le greffier fixe une date d'audience. La partie qui conteste doit ensuite assigner son adversaire devant le juge, en recourant Ă  un huissier. Si le juge estime que les mĂ©moires ne l'Ă©clairent pas suffisamment, il pourra ordonner des mesures d'instruction, comme une expertise. Au cours de la procĂ©dure devant le juge des loyers, l'une des parties peut demander au juge de fixer provisoirement un nouveau loyer. Celui-ci s'applique immĂ©diatement. A dĂ©faut, le locataire continue de payer le loyer qu'il versait auparavant et une rĂ©gularisation sera faite ultĂ©rieurement, en fonction du loyer dĂ©finitif fixĂ© par le juge. Une fois que le juge des loyers a fixĂ© dĂ©finitivement le loyer du bail renouvelĂ©, la signature du nouveau bail doit intervenir dans le dĂ©lai de 1 mois Ă  compter de la notification de la dĂ©cision dĂ©finitive lorsqu'il n'y a plus de recours possible. Si le projet de bail n'a pas Ă©tĂ© envoyĂ© dans ce dĂ©lai et Ă  dĂ©faut d'accord entre les parties, la dĂ©cision du juge tient lieu de bail. Saisir simultanĂ©ment le tribunal et la commission Il est possible de saisir simultanĂ©ment le tribunal et la commission dĂ©partementale de conciliation des baux commerciaux et c'est d'ailleurs recommandĂ© car la saisine de la commission de conciliation n'interrompt pas la prescription. Le juge des loyers devra attendre que la commission ait rendu son avis, ce qu'elle est tenue de faire dans les 3 mois de sa saisine article L 145-35, al. 3 du Code de commerce. A dĂ©faut, elle se trouve dessaisie et le juge des loyers peut intervenir. Le litige porte sur une autre question Le Tribunal judiciaire est compĂ©tent pour juger tous les litiges ne concernant pas la fixation du loyer en cours de bail, c'est-Ă -dire les conditions d'application du statut des baux commerciaux ; les litiges relatifs au droit au renouvellement du bail, y compris sur les motifs graves et lĂ©gitimes de refus de renouvellement ; la validitĂ© et les effets du congĂ© ; la fixation du montant de l'indemnitĂ© d'Ă©viction ; la fixation du montant de l'indemnitĂ© d'occupation ; la forclusion et la prescription ; les demandes en reprise de locaux d'habitation ; les demandes de dĂ©spĂ©cialisation ; les cessions et sous-locations, les demandes portant sur la clause rĂ©solutoire ; les demandes portant sur la fixation des loyers et directement liĂ©es aux actions prĂ©cĂ©dentes. Par exemple, un locataire qui conteste l'application de la clause rĂ©solutoire et qui en profite pour demander une rĂ©vision de son loyer. La procĂ©dure dĂ©bute par une assignation, c'est-Ă -dire par une convocation de l'adversaire devant le tribunal du lieu de situation des locaux. Celle-ci est dĂ©livrĂ©e par un huissier de justice. L'assistance d'un avocat est obligatoire. Depuis la rĂ©forme de la justice, entrĂ©e en vigueur le 1er janvier 2020, la reprĂ©sentation par avocat est obligatoire en matiĂšre de bail commercial Ă  l'exception des contestations relatives Ă  la fixation du prix du bail rĂ©visĂ© ou renouvelĂ©. Quel est le dĂ©lai de prescription de l'action en justice portant sur un bail commercial ? Un dĂ©lai de 2 ou 5 ans La grande majoritĂ© des actions sont soumises au dĂ©lai de prescription de 2 ans. Ce dĂ©lai dĂ©bute aprĂšs un congĂ© avec offre de renouvellement, un refus de renouvellement, une demande de rĂ©vision du loyer... A l'inverse, toutes les actions concernant les obligations gĂ©nĂ©rales du bailleur et du locataire sont soumises au dĂ©lai de prescription de 5 ans. Cela vise l'action en paiement d'une indemnitĂ© d'occupation sans droit ni titre ; l'expulsion d'un occupant sans droit ni titre ; l'exĂ©cution d'un congĂ© non contestĂ© ; la rĂ©siliation du bail pour non-respect d'une obligation du contrat, tel que le paiement du loyer ; les obligations d'entretien et de rĂ©paration ; la garantie du bailleur contre l'Ă©viction du locataire ; l'obligation de dĂ©livrance des locaux par le bailleur ; le non-paiement du loyer et des charges. Un dĂ©lai qui peut ĂȘtre interrompu ou suspendu Le dĂ©lai de prescription peut ĂȘtre interrompu Ă  la suite d'une action en justice, y compris en rĂ©fĂ©rĂ©, ou de la notification du mĂ©moire par l'une des parties Ă  l'autre. Un nouveau dĂ©lai, en principe de la mĂȘme durĂ©e, commence Ă  courir soit Ă  compter du jour de la dĂ©cision de justice rendue, soit de la notification du mĂ©moire. Il peut aussi ĂȘtre suspendu lorsqu'une des parties introduit une seconde demande devant le juge. Par exemple, en cas de sous-location, l'action visant Ă  obtenir la fixation du loyer du sous-bail renouvelĂ© est suspendue lorsqu'il existe un litige sur le principe et l'Ă©tendue du bail principal. Ou le locataire demandant en justice le paiement d'une indemnitĂ© d'Ă©viction verra son action suspendue le temps que les motifs invoquĂ©s par le bailleur qui refuse le renouvellement sans indemnitĂ©s soient examinĂ©s. L'incident arrĂȘte le cours du dĂ©lai, sans remettre en cause le temps dĂ©jĂ  Ă©coulĂ©. Une fois que le juge s'est prononcĂ© sur la nouvelle demande, le dĂ©lai initial reprend son cours. Accueil Prospective 5 bonnes raisons de recourir Ă  la commission de conciliation des baux commerciaux Plaquette d'information avec les coordonnĂ©es des commissions dĂ©partementales tĂ©lĂ©chargeable en bas de page RĂ©vision triennale, renouvellement du bail, paiement des charges, travaux, paiement des loyers dans le cadre de la Covid-19... Pour Ă©viter de recourir Ă  des procĂ©dures lourdes et coĂ»teuses en cas de litige, il existe une voie alternative Ă  la rĂ©solution judiciaire des conflits entre bailleurs et locataires la commission de conciliation. Dans quels cas saisir la commission ? La fixation du loyer du bail renouvelĂ© La rĂ©vision du loyer en cours de bail Les charges locatives Les rĂ©parations et travaux Les impacts de la crise sanitaire depuis juillet 2020 Pour quels avantages ? Un collĂšge d'experts composĂ© Ă  paritĂ© de reprĂ©sentants des bailleurs er des commerçants CCI et CMA et d'un prĂ©sident neutre La gratuitĂ© La garantie d'un traitement rapide 2 mois en moyenne Un dialogue renforcĂ© et apaisĂ© Ă  la recherche d'un accord La confidentialitĂ© des Ă©changes Comment la saisir ? Envoyer une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception Ă  la commission du dĂ©partement d’implantation du commerce Le recours Ă  un avocat n’est pas obligatoire mais conseillĂ©. Joindre les coordonnĂ©es du bailleur et du locataire et tous les documents relatifs Ă  l’objet de la demande contrat de location, relevĂ© de charges, courriers, synthĂšse du litige et attente des parties... " Les professionnels et les bailleurs ont tout intĂ©rĂȘt Ă  la saisir dĂšs lors qu’ils rencontrent des difficultĂ©s et ce avant d’aller devant le juge. Une fois le contrat de bail signĂ©, les parties se rencontrent rarement et la commission dĂ©partementale de conciliation aide Ă  dĂ©bloquer des litiges en favorisant le dialogue. Le recours Ă  des experts permet, par exemple, d’avancer sur des solutions liĂ©es Ă  la valeur locative. C’est un atout important dans une perspective de revitalisation du centre-ville et de lutte contre la vacance. Un point Ă  souligner le domaine d’intervention de ces commissions a Ă©tĂ© Ă©largi en juillet 2020 pour faciliter le rĂšglement des litiges nĂ©s du non-paiement des loyers en raison de l’état d’urgence sanitaire. " marcel benezet Élu de la CCI Paris Ile-de-France et membre de la Commission de conciliation des baux de Paris " La commission dĂ©partementale de conciliation aide Ă  dĂ©bloquer les litiges en favorisant le dialogue." Ce document de la CCI Paris Ile-de-France synthĂ©tise les avantages et modalitĂ©s de saisine de ces commissions. Elle apporte les tĂ©moignages de certains de leurs membres et fournit les listes des commissions dĂ©partementales franciliennes. Expertes CĂ©line DELACROIX, Françoise ARNAUD-FARAUT Avril 2021 Documents connexes Rapport "Baux commerciaux et pertes d'exploitation" Prise de position "Crise sanitaire" Partager Partager

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